Ces deux pays frontaliers ouverts sur le Golfe de Guinée ont soumis aux Nations Unies les dossiers d’extension de leur plateau continental de 200 à 350 milles nautiques. Selon le Haut Conseil pour la Mer (HCM) du Togo, la suite de cette démarche sera bientôt connue.
Selon Stanislas Baba, Conseiller pour la Mer à la présidence de la République togolaise, le sous-sol maritime est un grand foisonnement d’hydrocarbures, de métaux rares et de richesses halieutiques ; d’où l’importance pour un pays d’avoir une parfaite connaissance de son sous-sol et des possibilités d’exploitation de ces atouts.
Ainsi, le Togo et le Bénin vont devoir faire des communications à cet effet lors d’un grand oral en début d’année prochaine devant la Commission de l’ONU chargée de la délimitation des frontières maritimes. Notons que contrairement aux frontières terrestres, les limites d’exploitation des ressources maritimes reposent sur la Convention des Nations Unies de Montego Bay sur le droit de la mer.
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