DTRF: la réforme de l’immatriculation des véhicules met fin aux faux frais

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Les réformes économiques entreprises, depuis quelques années déjà, par le gouvernement n’excluent pas le secteur des transports. En ce qui concerne le transport routier, la Direction des Transports Routiers (DTR) s’y applique, avec rigueur. A ce jour, plusieurs sont les modernités introduites dans les procédures d »immatriculation des engins. L’une des finalités étant de venir à bout des faux frais.

Depuis quelques mois, la Direction des Transports Routiers et Ferroviaires (DTRF) est passée à l’informatisation du mécanisme d’immatriculation des véhicules. Une réforme majeure qui garantit désormais la rapidité, la facilité et surtout la transparence dans les procédures.

Le nouveau mécanisme mis en place se veut aujourd’hui très bénéfique en ce sens qu’il permet aux opérateurs économiques d’éviter de payer de faux frais, en plus de 25.500 FCFA TTC, frais légalement admis par l’Etat pour les véhicules ordinaires à puissance inférieure à 15 chevaux à vapeur. Une supercherie érigée en règle, souvent du fait de certains transitaires ambulants.

Aujourd’hui, avec cette rigueur introduite par la Dtrf dans les procédures d’immatriculation des voitures, depuis l’achat des véhicules au Port Autonome de Lomé à l’immatriculation en passant par le Cotec et le dédouanement, tout le circuit est désormais mis en réseau grâce au logigramme Gpx (Gestion des prestation de la Dtrf). Autrement, toutes les étapes sont informatisées et passées à la loupe. Plus de place aux marchés arrière-boutique, ni aux tracas entre paperasses. Il ne reviendra donc qu’au client d’assurer l’assurance et la visite technique. L’on comprend dès lors les raisons des remous et agissements de certains de ces transitaires non agréés réfractaires à ces réformes.

Le nouveau mode opératoire

En effet, la Dtrf en la matière à pour interlocuteur l’Union des Professionnels Agrées en Douane (Uprad) qui dispose à cet effet d’un parc informatique au port pour le scanne des dossiers et la saisie de toutes les informations nécessaires sur le véhicule. Puis le tout est mis en réseau par la suite. Une fois les informations reçues, la Dtrf donne dans les 15 à 30 minutes qui suivent rendez-vous au client pour la suite du processus qui aboutit à l’établissement de la carte grise définitive avec pause de la plaque minéralogique.

Toute réforme fait des heureux, mais aussi des malheureux. Et c’est le cas des transitaires de l’informel qui crient à la discrimination, à l’acharnement de l’Etat contre leur gagne-pain.

Mais alors, aucune situation n’étant pérenne, il revient à ces derniers de vite régulariser leur situation afin de se conformer à la légalité. Et la Dtrf se dit prête à leur accorder leur appui en la matière. Pour sa part, la Direction des Transports Routiers joue pleinement sa partition dans cette nouvelle dynamique insufflée depuis le sommet de l’Etat. Il ne lui reste qu’à finaliser la digitalisation des opérations. Bientôt opérationnel, ce mécanisme permettra désormais aux citoyens de faire toutes les formalités avec la Dtrf depuis leurs téléphones mobiles. Ceci, non seulement leur évitera les tracasseries, mais il est aussi et surtout très économique tant en temps, en contrainte qu’en énergie.

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