Les Organisations de la société civile feront désormais le gendarme derrière les recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Togo. C’est le soubassement d’une session de formation de trois jours ouverte lundi à Lomé et qui vise à outiller la société civile sur le suivi des recommandations formulées à l’endroit du Togo lors du 2è cycle de l’EPU en octobre 2016.
C’est une initiative de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT Togo) soutenue par le Centre Catholique International de Genève (CCIG) et la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (FIACAT).
Selon le Secrétaire Général de l’ACAT-Togo, la formation vise à renforcer les capacités de la société civile au Togo dans son implication auprès des mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme.
« De façon spécifique, la formation a pour but de former les membres de la société civile togolaise pour la promotion et la protection des droits de l’homme, en particulier sur les mécanismes de l’EPU et du comité contre la torture mais aussi et surtout la soutenir dans la diffusion et le suivi des recommandations émises lors de l’EPU du Togo »‘, a ajouté Bruno Haden.
Les recommandations en question ont été formulées le 31 octobre 2016 et sont au total 195. Sur les 195, la délégation togolaise en avait accepté 162; dont 26 déjà mises en œuvre; noté 22 et différé la réponse pour 11 d’entre elles.
L’objectif que se sont assigné les OSC dans ce cas est d’outiller la société civile togolaise afin qu’elle soit en capacité de faire le suivi de ces recommandations.
Pour la Secrétaire d’État auprès de la Justice et des Relations avec les institutions de la République, ces OSC sont dans leur rôle.
« La société civile en tant qu’acteur dudit processus est appelée à jouer sa partition. Ceci exige d’elle du professionnalisme », a souligné Nakpa Polo.
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