L’affaire de l’assassinat de Dodji Koutwati connaît des rebondissements qu’il est important de mettre au grand jour. La semaine dernière, la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) et l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO), dans une réaction, ont condamné l’immixtion du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la Gendarmerie dans le dossier au moment même où une plainte de la famille est déjà déposée à la justice. Mais apparemment, rien n’a changé.
En effet, selon les responsables de ces deux organisations de défense des droits de l’Homme qui ont encore rendu visite à la famille de la victime ce lundi, au lendemain de la plainte, certains membres de cette famille et des témoins, convoqués au SCRIC, ont été soumis à des interrogatoires et « obligés de signer un papier dont ils ne comprenaient pas le contenu ».
Quant au principal témoin, c’est-à-dire la dame dont la maison est contiguë à la clôture abandonnée où était allé le jeune homme assassiné pour se soulager (il faut noter que c’est cette femme qui avait entendu les cris et les gémissements de Dodji Koutwati lorsque ses bourreaux le battaient à mort), elle a reçu lundi dernier chez elle la visite de deux individus non identifiés qui lui ont posé des questions.
« Elle dit avoir reçu la visite –
Source : icilome.com