Sandra Ablamba Johnson, responsables de la coordination de la Cellule climat des affaires (CCA), commente la progression du Togo dans le classement de Doing business qui vient de sortir. Selon elle, son pays « a fait près de six fois mieux que l’Île Maurice »…
Le Togo fait un bond de 19 places dans le classement de Doing business rendu public en milieu de semaine. Une petite comparaison : le pays de Sylvanus Olympio totalise 55,20 points, soit une progression en variation annuelle de 6,32 points contre 1, 29 pour le champion africain l’Ile Maurice.
Ces résultats sont les fruits de l’assouplissement des règles dans l’environnement des affaires. « Quand nous prenons la création d’entreprises, vous avez la suppression des droits d’enregistrement et de timbres. Il faut rappeler que ces droits d’enregistrement, c’est 2% si c’est un apport en numéraire et 4% si c’est un apport en nature. Aujourd’hui, si vous voulez créer une entreprise dont le capital est de 1 milliard FCFA, …vous n’avez rien à payer », souligne la chargée de la coordination de la Cellule climat des affaires.
Les autres réformes qui sous-tendent ce classement sont relatives à la création d’un guichet unique du transfert de propriété, l’automatisation dans la délivrance du permis de construire, énumère-t-elle. Sur ce dernier aspect, celle qui est également conseillère à la Présidence insiste sur la réforme qui permet d’éviter la corruption dans l’établissement des documents fonciers. « Aujourd’hui, on ne paie plus ces pots-de-vin : mais non seulement ils (architectes) ne paient plus ces pots-de-vin, ils ne prennent plus en charge non plus les frais d’impression de documents qui coûtaient pratiquement 400 000 à 500 000 FCFA. Désormais, ils font directement la demande en ligne ; ce qui pour eux constitue effectivement un gain énorme », précise Sandra Ablamba Johnson.
Et d’ajouter : « Vous avez la télé-déclaration. Avant, il fallait faire la queue au niveau des impôts pour payer ses impôts. Aujourd’hui, depuis votre bureau, vous pouvez faire la déclaration en ligne ».
C’est l’ensemble de ces mesures qui permettent aujourd’hui au Togo de faire bonne figure. Néanmoins, il reste beaucoup de choses à faire dans ce secteur.
A.H.
Source : www.lomechrono.com