Le dernier rapport Doing Business de la Banque mondiale rendu public le 31 octobre dernier classe le Togo à la 137è place. Le défi de l’Exécutif togolais est de rentrer dans le top 100.
Ce pays de l’Afrique de l’ouest fait un bond significatif de 19è places dans le classement Doing Business. Réunis en Conseil des ministres ce jeudi 9 novembre 2018 à Lomé, les membres de l’Exécutif décident de maintenir le cap de façon à passer sous la barre de 100.
Le Togo dans le Top 10 des économies du monde les plus réformatrices, 2è pays au plan africain à avoir réalisé six (06) réformes sur onze (11), derrière le Rwanda qui en a fait sept (07) sur onze (11). « Ces performances viennent renforcer les conditions d’attractivité et de compétitivité de notre pays », se réjouissent les membres du gouvernement.
Néanmoins, beaucoup de choses restent à faire… bref, il faut continuer les réformes de sorte que Lomé devienne le meilleur endroit des affaires dans la Zone de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), voire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)… C’est l’ambition des autorités au pouvoir.
En effet, Faure Gnassingbé incite « les membres du Gouvernement à continuer de faire progresser notre pays et de le faire passer sous la barre des 100 places ». Le numéro 1 togolais précise qu’il est important de tenir compte des « reformes induites par le Doing Business » dans l’exécutif du Programme national de développement (PND). Et de saisir toutes les opportunités qu’offrent l’Accord avec la MCA et le Programme Compat With Africa pour attirer davantage d’investisseurs étrangers.
Il y a quelques jours, Sandra Ablamba Johnson, Coordonnateur de la Cellule Climat des Affaires (CCA), également conseillère à la Présidence de la République, assurait déjà la nécessité de poursuivre les réformes qui tiennent compte des indicateurs restants de Doing Business. « Nous restons fermement engagés à maintenir le cap des réformes pour de plus grands succès en ce moment où notre pays entre de plain-pied dans la mise en œuvre de son ambitieux Plan National de Développement 2018-2022 qui a identifié l’amélioration du climat des affaires comme l’un des facteurs clé de succès », déclare-t-elle.
A.H.
Source : www.lomechrono.com