La Banque d’investissement et de développement de la Cédéao (BIDC) et la BOAD y ont cru dès le départ. Raison pour laquelle elles ont financé en partie l’implantation au Togo d’une usine de production de solutés injectables à Avéta (25km au nord de Lomé).
Le laboratoire pharmaceutique a une capacité de production de 18 millions de poches par an et vend au Togo et aux pays de la région.
‘La création de cette unité est justifiée par l’existence d’une forte demande non satisfaite dans toute la région. Les importations représentent l’essentiel de l’offre’, explique Frédéric Dovi-Akue, le fondateur de Do-Pharma.
L’entreprise emploie une petite centaine de collaborateurs
Republicoftogo.com : Au bout d’un an d’activité, quel est le bilan de Do-Pharma ?
Frédéric Dovi-Akue : Nous avons bien pénétré le marché régional, au Bénin, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso. Cela est très encourageant.
Des millions de solutés ont été produites depuis le lancement de l’activité. Actuellement on a une capacité de plus de 18 millions, on a donc hâte de pénétrer la sous-région pour avoir une capacité encore plus élevée.
Pour le moment, nous ciblons le marché de l’UEMOA avec une stratégie de développer des produits de niche pour pénétrer le Nigeria et le Ghana. Nous envisageons élargir notre gamme à d’autres produits injectables, antipaludéens et antalgiques, notamment.
Nous voulons surtout profiter du hub que veut devenir le Togo pour aller plus loin notamment vers la zone CEMAC et pourquoi pas un jour au-delà de la zone Afrique.
Republicoftogo.com : Et le Togo dans tout ça ?
Frédéric Dovi-Akue : On a désormais 80% voire même davantage du marché local. Notre production est achetée par la CAMEG.
La fabrication de médicaments en local est un atout pour le Togo. Tout est fabriqué sur place grâce à l’expertise du personnel togolais et avec le respect des critères de qualité aux normes internationales.
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