DMK: accusation de meurtre, exils…la fin !

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Les deux principales personnalités à l’initiative de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) ne sont plus au Togo. Ils se qualifient d’exilés et en situation d’asile politique pendant que le gouvernement les considère comme des voyageurs ayant décidé de quitter de leur plein gré leur pays.

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Dans la foulée, les profondes discordes entre les membres, l’échec des contestations électorales, les dérapages médiatiques en se mettant à dos une partie de la presse et le coup de grâce asséné à cette formation politique par la communauté internationale de plus en plus gênée par les tags amplifiés par la DMK sur chacune des déclarations diplomatiques du groupe des 5 à savoir l’Union européenne, le système des nations Unies, la France, les USA, l’Allemagne.

Après une concertation tenue le 04 mai entre le groupe des 5 et la DMK, les puissances mondiales ont publié un communiqué selon lequel la DMK est priée  »de ne plus publier de communiqués attribuant des déclarations non vérifiées à des membres du G5 et l’a encouragée à participer au processus de concertation organisé par le gouvernement ». Une sortie qui intervient après celle du gouvernement français le mois dernier suite à la visite du chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé en France.

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L’on se souvient qu’au cours de la visite du chef de l’Etat Faure Gnassingbé en France, Jean Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères avait au cours d’une conférence de presse, démenti formellement les accusations de la DMK contre le pouvoir de Lomé, allégations selon lesquelles le pouvoir de Lomé aurait falsifié et usurpé des signatures de l’Elysée à travers une fausse lettre de félicitation à l’issue du scrutin présidentiel de février 2020 avec la complicité du confrère Pierre Firtion de la radio RFI. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères avait clairement laissé entendre que la France avait bel et bien adressé un courrier de félicitations au régime de Lomé, sonnant le glas des suspicions gravissimes sur fond de tensions entre la DMK et le média RFI.

Depuis février 2020 qu’il a déclaré un affront au pouvoir légitime, Agbeyomé Kodjo n’a finalement pas réussi à établir les manifestations de la vérité au sujet de la victoire qu’il réclame suite à la présidentielle du 22 février 2020. Son départ en exil (dans un prétendu champ de maïs) avait laissé place à son mentor Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro qui a finalement pris la même option de l’exil alors que la formation politique DMK est, visiblement, mal en point. On ne remarque plus aucune action politique concertée et crédible au sein du groupe.

Pis, des allégations de mort criminelle sont distillées depuis quelques jours par l’un des anciens membres influents de la DMK, le journaliste Anani Fifa au sujet de la mort de la militante Foussena Djagba. Justement par rapport à cette dernière, Anani Fifa connu dans l’univers médiatique soutient en effet à travers des publications que la militante du PNP qui s’était rapprochée de la DMK, avait été spirituellement éliminée par un membre influent de ladite dynamique. Une information très distillée sur les réseaux sociaux que les responsables de la DMK laissent visiblement courir pour des raisons que l’on ignore.

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Plus d’un an après le scrutin, la DMK continue de réclamer sa victoire à la présidentielle, défie l’autorité en place et indispose la communauté internationale qui vient de le déclarer publiquement. Sauf une thérapie de choc, il faut croire que Dr Agbeyomé Kodjo et Monseigneur Kpodzro, abandonné par une bonne partie de l’opposition, n’ont pas pu mieux faire et l’opposition dans son ensemble se retrouve à la case de départ d’interrogation : Comment provoquer l’alternance politique ?

Dans la foulée, le G5 a invité la DMK à revenir à la table de concertation avec le gouvernement afin de prendre part aux nouvelles échéances électorales, notamment les régionales qui s’annoncent. Or, cette coalition politique de circonstance semble avoir tout prévu sauf un échec à la présidentielle de février 2020.

Dès lors, un plan B en termes de réorganisation des différents partis politiques qui constituent la coalition semble inexistant. Le groupe est dès lors voué au même sort que toutes les autres coalitions politiques que le pays a connues par le passé, sauf un remuement d’une baguette magique.

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Tous âgés entre 50 et plus de 60 ans, Agbeyomé Kodjo, Jean Pierre Fabre, Me Paul Dodzi Apévon, Brigitte Adjamagbo Johnson, Nicolas Lawson (liste non-exhaustive) sont les derniers maillons d’une génération politique pris entre le poids de l’âge et la super puissance d’un régime qu’ils ont directement ou indirectement participé à construire et qu’ils n’arrivent pas à déraciner.

Auraient-ils au moins eu l’occasion de préparer la relève à la lutte qu’ils ont menée jusque-là sans succès ? La question demeure et suscite réflexion auprès des esprits avertis ! De l’autre côté, l’adversaire politique continue de se renforcer non seulement sur le plan politique mais aussi diplomatique. Alors que le requiem de fin sonne pour la DMK, les beaux jours semblent encore devant pour le parti au pouvoir.

Canal D No 091


Source : Togoweb.net