Les réformes politiques, notamment constitutionnelles, institutionnelles et électorales que réclame le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et pour lesquelles cette coalition politique de cinq (5) partis politiques de l’opposition sera encore dans les rues de Lomé ce jeudi, sont des réformes « à minima » qui ne changeront rien au Togo.
Ces propos sont du président du Front populaire pour la démocratie (FPD), Djimon Oré sur une radio locale ce mercredi.
Le député à l’Assemblée nationale propose qu’on « force » la main au pouvoir de Faure Gnassingbé à ouvrir un dialogue national pour la mise en place d’une « constituante », en lieu et place de ce qu’il qualifie de « fameuse » commission de réflexion sur les réformes politiques, présidée par Awa Nana-Daboya.
Pour y arriver, poursuit-il, il faut mobiliser et sensibiliser la population togolaise sur ses responsabilités. « Une fois que le peuple togolais sera conscient de ses responsabilités, il va réclamer qu’on aille vers une transition politique pour un règlement d’ordre global des problèmes », a-t-il ajouté.
Le FPD a commencé sa sensibilisation de la population par la préfecture de l’Ogou. « La population avec laquelle nous avons discuté, est entièrement d’accord avec nous », pense-t-il.
Cette proposition de la mise en place d’une constituante qui va déboucher sur une transition politique, n’est une chose nouvelle au FPD. Depuis quelques années, M. Oré se dit convaincu que seule cette alternative est convenable au Togo.
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