Selon les données officielles obtenues par nos confrères de Togo First, les dividendes issus des participations financières de l’État togolais ont enregistré une hausse de 6% en 2022, atteignant 15,5 milliards FCFA, comparé à 14,6 milliards FCFA en 2021. Cette croissance marque un retournement de la tendance à la baisse observée depuis 2018, lorsque les dividendes avaient chuté de 27 milliards FCFA à 14,6 milliards FCFA en 2021.
Malgré une augmentation encourageante, l’État togolais doit encore progresser pour capitaliser pleinement sur ses investissements
Cependant, malgré cette amélioration, les résultats restent en deçà des attentes budgétaires. Le montant total collecté représente une contre-performance par rapport à la loi de finances révisée, qui tablait sur 19,75 milliards FCFA. Cette différence souligne le chemin qui reste à parcourir pour que l’État togolais puisse pleinement capitaliser sur ses participations financières.
Malgré cet écart, la progression de 6% en 2022 est un signe positif. Cela démontre que des efforts sont déployés pour améliorer la performance des entreprises dans lesquelles l’État détient des participations. Les regards sont désormais tournés vers la stratégie que le gouvernement envisagera pour atteindre les objectifs de dividendes fixés à 21,8 milliards FCFA en 2023.
Les dividendes issus des participations financières représentent une part significative des recettes non fiscales de l’État togolais, constituant environ 26% des recettes en 2022, contre 25% en 2021. Cela souligne l’importance de ces dividendes dans le budget de l’État.
Le rapport ne précise pas la contribution exacte des différentes entreprises dans les dividendes. Cependant, le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié une liste des entreprises dans lesquelles l’État togolais détient des participations. Parmi elles, 18 sont totalement contrôlées par l’État, notamment la Lonato, le Port autonome de Lomé (PAL), l’UTB, la SNPT, Togo Invest et plusieurs hôtels. L’État détient également des parts majoritaires dans des sociétés telles que la SOTRAL, la SALT, Nosophat, l’Usine d’ananas d’Adétikopé et T-oil, en partenariat avec des entités privées. Des parts minoritaires sont également détenues dans des entreprises telles que Togocom, Sunu Bank, BIA, Orabank, Wacem, NSCT, Scan Togo, entre autres.
Il convient de souligner que le gouvernement togolais a adopté une politique de cession d’une partie de ses actifs au secteur privé ces dernières années. Cette stratégie vise à augmenter la rentabilité de ces entreprises en tirant parti de l’efficacité du secteur privé dans leur gestion et leur exploitation. Bien que cela représente un pari audacieux, cela pourrait, à long terme, contribuer à une hausse des dividendes et des recettes perçus par l’État. Toutefois, la réussite de cette stratégie nécessite une supervision attentive et une mise en œuvre rigoureuse afin de garantir un impact positif sur l’économie nationale.
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Il faut noter que bien que les dividendes issus des participations financières de l’État togolais aient enregistré une hausse de 6% en 2022, ils restent en deçà des attentes budgétaires fixées par la loi de finances révisée. Cela souligne l’importance de développer une stratégie solide pour maximiser les bénéfices de ces investissements. La politique de cession d’actifs au secteur privé peut offrir des opportunités, mais son succès dépendra d’une mise en œuvre minutieuse et de la surveillance continue des performances des entreprises concernées.
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Source : Togoweb.net