Dimanche politique

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Pour Magloire Kuakuvi, coordonnateur diocésain du Conseil épiscopal justice et paix, l’opposition n’a pas d’autre choix que d’aller aux élections législatives. Réformes ou pas.

S’agissant d’une période de transition évoquée par plusieurs opposants, c’est une ‘nécessité idéologique’, mais surement pas la solution à la crise politique.

‘Ceux qui prétendent parler au nom du peuple ignorent en fait le rapport de force. Là où le peuple peut prendre ses responsabilités sans risques, c’est dans les urnes’, explique M. Kuakuvi.

Raison pour laquelle il souhaite que la Cedeao encourage l’organisation du scrutin législatif, éventuellement, sous sa supervision.

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Francis Ekon, le président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP, opposition) a indiqué dimanche les quatre choses dont ont besoin les acteurs politiques pour trouver une solution à la crise : le dialogue, la concertation, la concession et le consensus.

M. Ekon estime que le multipartisme ne peut pas se passer des élections.

Il dénonce au passage les responsables de l’opposition qui refusent de reconnaître que le Togo est un Etat de droit. ‘Elle veut substituer à la place de la démocratie son propre plan pour parvenir à des réformes’, a-t-il déclaré.

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Les manifestations sont interdites du 23 juillet au 1er août en raison de la tenue de plusieurs rendez-vous internationaux à Lomé.

La coalition des 14 partis de l’opposition affirme ne pas être concernée par cette mesure qui ne porterait que sur la capitale. Elle entend donc organiser des meetings à Tsévié et à Atakpamé, a indiqué Eric Dupuy, l’un des dirigeants de l’ANC.

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