La Coordination du Système des Nations Unies, la délégation de l’Union Européenne et les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique et de France viennent de faire sortir une déclaration conjointe relative aux pourparlers « Lomé 2018 » entre le pouvoir et l’opposition dont la reprise des travaux piétine.
« La coordination du Système des Nations Unies, la délégation de l’Union européenne et les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique et de France expriment leur reconnaissance aux autorités ghanéennes pour leur engagement en faveur du dialogue politique inter-togolais et soutiennent leurs efforts », lit-on dans la déclaration conjointe.
La Communauté Internationale dit avoir « constaté » néanmoins les difficultés auxquelles font face les acteurs impliqués dans ce dialogue inter-togolais.
Elle invite donc les deux protagonistes, «à respecter les engagements pris dans le cadre de la préparation et du déroulement des premières séances du dialogue inter-togolais qui a débuté le 19 février ; à dépasser les positions de principe et à s’engager sans délai, dans l’intérêt de tous les Togolais, dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales, afin de parvenir à un accord sur les réformes dans le respect de l’État de droit et des dispositions légales et constitutionnelles en vigueur ; à parvenir à un accord sur un cadre démocratique rénové et consensuel, afin que les électeurs togolais puissent exprimer un choix dans des élections libres et transparentes ».
Rappelons que la Communauté Internationale joue un rôle non-négligeable dans la résolution de la crise politique togolaise.
A. Godfrey
Source : www.icilome.com