En revisitant l’histoire du pays, le mouvement citoyen Togo Debout et le Groupe de Réflexion et d’Action pour le Dialogue, la Démocratie et le développement (GRAD) relèvent environ 25 dialogues sanctionnées d’accords qui n’ont jamais été respectés. Pour cette fois, la société civile la veut décisive.
«Assez, on ne déplacera pas le problème pour cette fois», message des deux associations de la société civile qui suivent de très près l’évolution des tractations politiques.
En conférence de presse mardi, Togo Debout et le GRAD ont tenu à rappeler que l’actuelle crise politique qui ralentit le fonctionnement du pays, est la résultante de décennies de déceptions dans une «gouvernance dynastique» et non «une simple querelle politique entre opposition et parti au pouvoir».
Si, le régime RPT/UNIR a violé jusqu’à son dernier accord avec l’UFC en 2010, c’est une preuve à suffisance que «le présent régime est demeuré hostile à toute proposition de changement dans l’intérêt des populations d’où qu’elle vienne et n’entend respecter aucun engagement qui risquerait de conduire à une alternance et d’interrompre une dynastie cinquantenaire».
Fort de ce constat et à l’orée du prochain énième dialogue, ces associations de la société civile en appellent à la vigilance du peuple «pour que ce dialogue soit celui qui nous apportera le changement de système de gouvernance tant désiré et conduira à une sortie pacifique et durable de la crise».
Source : www.icilome.com