Par Rodrigue Ahégo, Lomé pour togo-online.co.uk
Les travaux de la deuxième journée du dialogue inter-togolais ont pris fin plus tôt que prévus. Dans un comité, les facilitateurs ont informé l’opinion du renvoi à une date ultérieure des travaux. Pourquoi cette décision? Selon nos informations, le défaut de mise en oeuvre à 100% des mesures d’apaisement sous tendrait cette fin en queue de poisson des travaux.
Les choses se mettent en place progressivement. Les délégués des protagonistes se sont retrouvés ce jour à l’hôtel 2 février de Lomé pour poursuivre les travaux dans le cadre de la deuxième journée du 27ème dialogue inter Togolais.
Prévus pour démarrer à 14h, les travaux ont démarré avec un retard dû à l’arrivée tardive du facilitateur, Nana Addo Dankwa Akufo Addo à Lomé. Ce retard du président Ghanéen a suscité des interrogations au sein de la masse. Selon nos informations, Nana Addo Dankwa Akufor Addo n’aurait pas digéré l’absence de Faure Gnassingbé à la cérémonie d’ouverture du dialogue. Aux travaux du jour, les délégués ont abordé le sujet important qui fâche, c’est-à-dire l’évaluation des mesures d’apaisement.
Sur le compte, seuls 41 détenus ont recouvré la liberté sur les 45 prévus et acceptés par le gouvernement. Selon les informations recueillies au niveau de la coalition, les travaux ne pourront pas se poursuivre si ces mesures ne sont pas mises en place comme souhaitées. Les membres du mouvement NUBUEKE, figurant parmi les détenus à libérer, croupissent toujours derrière les barreaux.
Les travaux ont donc pris fin sans décisions majeures, excepté le report à une date ultérieure des travaux.
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