Ouvert le 19 février dernier (exactement 6 mois après le début de la crise sociopolitique), le dialogue inter-togolais avait été suspendu après deux séances organisées en présence du facilitateur, le président ghanéen Nana Akufo Addo. Convaincus que l’issue pacifique à cette tension politique que connait le Togo ne peut se résoudre que par les pourparlers, les deux parties ont décidé de se retrouver de nouveau autour de la table de discussion.
A l’instar de la communauté internationale et des présidents de l’AFP, le président national du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) et membre de la coalition de l’opposition épouse l’idée selon laquelle la solution à la crise politique actuelle au Togo se trouve dans le dialogue qui est « la voie incontournable pour régler les conflits politiques et socioéconomiques du pays ». Me Yawovi Agboyibo, l’un des plus anciens opposants dans l’histoire du Togo compte aborder cette seconde phase des négociations entre les deux parties (parti au pouvoir et opposition) avec un esprit d’optimisme.
Au Togo, le dialogue a toujours été le mode de règlement des conflits sociopolitiques en vue de la recherche d’un consensus. Cependant, les précédentes dialogues qu’a connu le pays ont toujours manqué d’atteindre totalement l’objectif visé et certaines des recommandations n’ont toujours pas été respectées. Par conséquent, au fil des années, le dialogue en soi a graduellement perdu tout son pesant d’or aux yeux de l’opinion publique. Toutefois, ce 27ème dialogue est porteur de tous les espoirs.
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