Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC, a réitéré vendredi sa demande de limitation du mandat présidentiel ‘pour le libre jeu de l’alternance et pour l’approfondissement de la démocratie’.
Il intervenait à l’ouverture d’un colloque organisé par ses soins et par d’autres partis de l’opposition sur le thème de la problématique de l’alternance politique en Afrique.
Il s’est livré à une présentation très critique – le contraire aurait été surprenant – de la situation politique au Togo.
‘Le pays est plongé dans la tourmente, englué dans une spirale de violence politique, de déni de droit et de justice, de violation massive des droits de l’homme, de falsification, de pillage et de bradage des richesses nationales depuis le crime du 13 janvier 1963’, a-t-il déclaré.
Il a encore accusé le pouvoir d’être une ‘dictature implacable’.
Des accusations excessives qui rendent son plaidoyer peu crédible. D’autant que M. Fabre n’a pour seul programme que l’obligation d’alternance. C’est aux Togolais d’en décider à travers les urnes.
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