Si le Togo a régulièrement amélioré ses scores dans les rapports Doing Business réalisés depuis 13 ans, un reproche est constant.
Le pays n’est pas assez ouvert à l’accès au crédit pour les entreprises. Les banques – parfois pour de bonnes raisons, mais pas toujours – restent frileuses pour accorder des financements au secteur privé. Cette situation ne contribue pas à l’amélioration du climat des affaires.
Le Togo, à l’instar des autres membres de la Cedeao, dispose d’un Bureau d’information sur le crédit (BIC) initié par la Banque centrale (BCEAO). Ce dispositif doit permettre aux établissements financiers de s’assurer de la solidité et de la fiabilité de clients demandeurs.
Sandra Johnson, Patrick Tévi et Badanam Patoki mercredi à Lomé
Une rencontre de haut niveau se déroule mercredi à Lomé. Elle rassemble tous ceux impliqués dans le fonctionnement du BIC.
Sandra Johnson, la coordonnatrice de la Cellule du climat des affaires (Présidence de la République), s’est déclarée optimiste à l’ouverture des travaux, convaincue qu’une étroite collaboration est possible entre les banques et le Bureau d’information sur le crédit.
Elle avait à ses côté le secrétaire général de la présidence, Patrick Tévi, et le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Badanam Patoki.
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