‘La crise politique va s’amplifier’, a prévenu vendredi Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC (opposition). Première réaction après la tenue des législatives hier boycottées par sa formation, poids lourd de la C14.
Il n’a pas été tendre à l’égard de la Cédéao qu’il a accusé de ‘de complaisance et même de complicité’, à l’égard du pouvoir.
Il accuse l’organisation régionale de n’avoir pas veillé à l’application effective de la feuille de route qui recommandait des réformes avant les élections. Une interprétation qui a toujours été contestée par les dirigeants togolais.
M. Fabre a maintenu que le taux de participation n’avait pas dépassé 5%. Il est cependant contredit par la Céni qui a donné dans la journée un chiffre provisoire bien supérieur, 59,9%.
Il peut toujours vitupérer, mais son refus de prendre part aux législatives et donc de disposer de députés est un sérieux revers pour l’ex-leader de l’opposition. Sans représentation nationale, il lui sera difficile d’agir ‘au nom du peuple’.
Jean-Pierre Fabre s’est tiré deux balles dans le pied. La première en rejoignant en 2017 la coalition de l’opposition composée de micro-partis et la seconde en décidant de tourner le dos aux législatives.
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