L’annulation de la dette africaine par le Fonds Monétaire International (FMI), en cette période de crise sanitaire liée au Covid-19, suscite de vives réactions aussi bien de la part des décideurs que des intellectuels africains. Et le débat devient houleux d’autant plus que les positions divergent d’un décideur à un autre. La passe d’armes récente entre le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, et le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, autour de la question de l’annulation de la dette africaine, a particulièrement attiré l’attention de l’économiste togolais, Prof. Kako Nubukpo. Dans une Tribune signée sur JeuneAfrique.com, l’ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques livre son analyse de la situation sur le plan politique, économique et diplomatique. L’universitaire donne sa recette pour sortir de ce cercle vicieux qu’est la dette africaine. Lecture !
Si la pandémie du coronavirus n’avait qu’une seule vertu, ce serait la renaissance du débat africain qu’elle provoque à l’heure actuelle. En effet, rarement les décideurs et intellectuels africains se sont autant exprimés par voie de tribunes, d’articles, d’appels divers et variés.
Dans la foison de contributions plus stimulantes les unes que les autres générée par la pandémie de Covid-19, la passe d’armes récente entre le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, et le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, autour de la question de l’annulation de la dette africaine, mérite d’être soulignée à plus d’un titre.
En effet, dans une tribune publiée le 23 avril, Romuald Wadagni a exprimé son hostilité au moratoire et a fortiori à l’annulation de la de-
Source : icilome.com