Après l’étape d’information et de sensibilisation placent maintenant aux sanctions. Dorénavant, les auteurs de comportements inciviques sont amendés, avertit l’équipe dirigeante des municipalités du Golfe et d’Agoè-Nyivé.
Les autorités municipales ont détaillé ce mardi dans la capitale togolaise ce qu’encourent les auteurs de comportements jugés inciviques et portant atteinte à l’environnement.
Sont contenus dans les comportements inciviques le rejet des eaux usées sur la voie publique, l’enfouissement informel des excréments humains, la vente d’aliments ou produits périmés ou avariés, les maisons sans latrine, la vente de l’eau de qualité douteuse, la création d’un dépotoir sauvage, le certificat de salubrité périmé, l’élevage de porc en milieu urbain, le défaut de carte professionnelle de santé, le défaut de traitement des eaux de piscine, l’abattage clandestin d’animaux, le rejet des eaux usées industrielles sans traitement, le rejet des déchets issus des soins médicaux dans la nature…. Sont passibles de sanctions.
Figurent également sur la liste incriminée, le défaut de désinfection, désinsectisation et dératisation périodiques des hôtels, bars, restaurants…, la vente ou préparation de denrées alimentaires dans un lieu insalubre, la vente des produits laitiers sans certificat de salubrité, le défaut d’installation sanitaires dans les hôtels, l’enfouissement des ordures ménagères et création d’un dépotoir sauvage à l’intérieur d’une maison, défécation dans la nature, entre autres.
Les contrevenants encourent jusqu’à un (1) million de FCFA. L’amende la plus faible est de cinq (5) mille de FCFA. Ces sanctions sont entrées en vigueurs depuis ce mardi 12 mars.
Kossi Aboka, le président de la Délégation spéciale du Golfe et d’Agoè-Nyivé précise qu’« A partir de ce jour (12 mars 2019, NDLR), les lois seront appliquées à tout contrevenant ».
Les gendarmes, les policiers, les huissiers et les agents de la voirie sont chargés de sillonner les quartiers pour constater l’application effective des règles prescrites. Dans le cas contraire, les auteurs des comportements inciviques seront contraints à payer une amende. « Ceux qui seront interpellés, seront purement et simplement conduits devant les juges s’ils ne payent pas l’amende collée à leur infraction », ajoute M. Aboka.
Toutes ces initiatives rentrent dans les politiques devant faire retrouver à Lomé sa beauté d’antan.
A.H.
Source : www.lomechrono.com