Des tueurs à gage payés par le préfet Awu Kossi pour éliminer le confrère Dimas Dzikodo ?

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Son malheur est-il d’avoir porté au grand jour la mauvaise gestion faite des affaires de l’Etat dans la préfecture de l’Avé (d’où il est originaire) par le préfet actuel Awu Kossi, au point que HAPLUCIA s’intéresse de près à cette préfecture ? C’est la grande interrogation. Mais on en retient que cette affaire a pris une autre tournure depuis quelques heures pour ne pas dire ces trois derniers jours avec des informations selon lesquelles des individus lugubres dont certains viendraient du Ghana voisin auraient été commis par l’administrateur de la préfecture de l’Avé pour éliminer physiquement le confrère et Directeur de publication du Quotidien privé, Forum de la Semaine, Dimas Dzikodo.

En tout cas selon un communiqué de la Direction de la rédaction de ce journal, le tout puissant préfet aurait mis 5 individus (dont certains viendraient de Kumasi) aux trousses du journaliste dont la tête serait visiblement mise à prix par un préfet dont le parti se réclame de l’opposition et de surcroît le principal parti de l’opposition togolaise au parlement.

« Dans la soirée du mercredi 2 Octobre 2019, notre Directeur de Publication M. Dimas DZIKODO a reçu la visite d’un conducteur desservant quotidiennement le tronçon Lomé-Kpalimé qui affirme avoir transporté à partir de la devanture de la Préfecture de l’Avé (Kévé), cinq (05) individus dont la discussion pendant le trajet lui a permis de comprendre que deux d’entre eux proviendraient de Kumasi (Ghana), dépêchés au Togo par le truchement d’un autre membre du groupe qui, lui, est originaire d’Aflao (Ghana). Les trois habitants du Ghana étaient en compagnie de deux jeunes du village d’Aképé grâce à qui ils ont pu rencontrer le Préfet de l’Avé, M. Awu Kossi. Selon les propos du conducteur, le jeune homme d’Aflao rassurait les deux autres d’Aképé qui semblaient redouter leur mission (de nature inconnue) mais dont la cible est bien M. Dimas DZIKODO. Il leur disait notamment que ses « amis » de Kumasi qui sont avec eux ne ratent point leur mission et que les deux jeunes d’Aképé devraient seulement patienter pour voir ce qui adviendra. Les cinq curieux passagers étaient descendus à Aképé et le chauffeur a remarqué que le jeune homme d’Aflao a pris une moto garée auprès des conducteurs de Taxi-moto. Le Conducteur en question se dit prêt à porter ce témoignage partout où besoin sera. Il est évident que le Préfet M. Awu Kossi dont la gestion approximative de l’Administration de l’Avé, meublée de détournements avérés qui ont amené la Haute Autorité pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HAPLUCIA) à descendre dans cette préfecture depuis le 12 septembre dernier afin d’y mener un contrôle qui est même prorogé jusqu’à ce jour, et qui subit de plein fouet les dénonciations de notre publication « Forum de la Semaine » et de son directeur M. Dimas DZIKODO, aurait fait venir des jeunes du Ghana en vue de s’en prendre physiquement à ce dernier », c’est un extrait du communiqué de la rédaction de ce journal ».

Dans la suite de ce communiqué qui doit interpeller les autorités togolaises en charge de la sécurité de tout citoyen, quel que soit son rang, il est indiqué que « les messages audios chargés de menaces de mort à peine voilées que le préfet M. Awu Kossi envoie régulièrement à ses proches et dont nous sommes en possession nous confirment que ce monsieur entend réellement mettre en exécution ses menaces ».

La Direction de rédaction de ce journal dit prendre à témoin « l’opinion nationale et internationale, les autorités politiques et sécuritaires, la presse nationale et internationale, de tout ce qui adviendra à M. Dimas DZIKODO et au conducteur dans les jours, semaines et mois à venir. La liberté d’expression et de presse est acquise de haute lutte par le peuple togolais. Elle a été renforcée et entretenue par le chef de l’Etat Faure GNASSINGBE, et ce n’est pas les complots et menaces de mort d’un préfet et de certains de ses proches pris en flagrant délit de détournements et de corruption qui nous feront reculer dans notre détermination à faire triompher la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion de notre communauté et de ses biens appelés désormais à être gérés par des communes nouvellement installées et à qui une presse efficace devrait servir de garde-fou. Le mal ne peut prospérer et atteindre sa cible qu’à la condition que les hommes honnêtes ne le fassent pas dévier ».

Dans les lignes qui suivent, voici un des articles dénonçant les supposées malversations de Kossi Awu à la tête de la préfecture de l’Avé qui lui valent la mise à prix de sa tête par …

LA HAPLUCIA DE RETOUR DANS LES LOCAUX DE LA PREFECTURE DE L’AVE :

DE LA NÉCESSITÉ D’ENQUÊTER À FOND SUR LES 20 MILLIONS DE FRANCS DE SUBVENTIONS ANNUELLES DE LA SAFER

Depuis le 12 septembre passé la Haute Autorité pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HAPLUCIA) a posé ses valises dans les locaux de la Préfecture pour voir clair dans la gestion décriée, très peu orthodoxe qui s’y déroule. Et pour cause ! Le maître des lieux, l’indélicat dépositaire de l’autorité publique s’est spécialisé en détournements des deniers publics. Pour ce faire, il a créé un certain nombre d’actes qui génèrent des recettes qu’il n’a jamais imputées sur quelque ligne que ce soit du budget de la Préfecture.

En effet, depuis environ une décennie, parce que ce monsieur a été chargé d’une mission de service public, il s’est créé de lui-même un certain nombre d’actes et il en a usurpé d’autres, pour se remplir pleinement les poches avec les recettes générées par ces actes administratifs : les autorisations de transfert des corps (10.000 fr), les passes ou autorisations pour les coups de salves (entre 7500 et 10.000fr selon la nature et la durée de l’événement), les autorisations des fonctionnaires (10.000 fr), le Certificat de résidence (2500 fr), l’attestation de non-logement des fonctionnaires (2000 fr), les autorisations de sortie et d’entrée des églises (5000 fr), l’autorisation d’évangélisation (5000 fr par jour), les camions de sable (1000 fr par passage de camion) ainsi que toutes les recettes liées au foncier en l’occurrence les certifications administratives (10% de la valeur vénale de l’immeuble) et les certifications de procuration qui coûtent des yeux de la tête ainsi que les certifications des droits de propriété souvent rémunérés en nature comme des dons en hectares de terres que le Préfet revend aussitôt. La liste n’est pas exhaustive !

Prévue pour durer treize jours, la mission devrait prendre fin le 24 du mois passé. Mais les inspecteurs qui avaient pris des documents à exploiter, ne sont revenus que dans la journée d’hier 1er Octobre avec un prolongement de la durée de leur inspection. Aussi, et encore une fois, ces enquêteurs de la HAPLUCIA ont-ils la lourde responsabilité de déceler toutes ces différentes sortes d’actes « produits » personnellement par ce Préfet en lui demandant les registres depuis sa nomination à la tête de la préfecture de l’Ave afin qu’il rende compte de l’utilisation faite des recettes issues de ces actes.

En plus de cela bon nombre d’observateurs pensent que ce chantier de salubrité publique devrait toucher principalement la subvention qu’octroie chaque année la Société Autonome de Financement et d’Entretien routier (SAFER) à la Préfecture : Vingt millions (20.000.000) de nos francs pour accomplir les œuvres d’utilité publique dans la Préfecture.

Quand ce financement a débuté, le Préfet Awu Kossi avait trouvé une aubaine pour se remplir les poches. Il positionnait des entreprises écrans pour remporter les marchés et si une

entreprise n’est pas proche de lui, elle est simplement écartée par des manœuvres inadmissibles. Certaines entreprises étaient sommées par le Préfet Awu Kossi de remettre l’exécution des marchés déjà gagnés à ses entreprises écrans sous peine de ne plus jamais remporter un quelconque marché à la Préfecture de l’Avé.

Bien évidemment, non seulement certains entrepreneurs auraient « disparu » avec une partie des fonds perçus mais aussi, la réalisation des ouvrages dans ces conditions était très piteuse sur le terrain au point où la SAFER a dû suspendre ses subventions annuelles mises sur pied sur instruction du Chef de l’Etat Faure Gnassingbe lui-même.

Il a fallu que le Préfet Awu Kossi vienne supplier l’un des administrateurs (vivant aujourd’hui et prêt à témoigner de même que l’ensemble du Conseil d’Administration de l’époque ) de la SAFER en vue d’intercéder pour lui auprès du Directeur Général afin de reprendre la subvention et cette fois-ci avec des garde-fous pour freiner les techniques de détournement de l’inénarrable Préfet. Malgré tout, des manœuvres sordides ont été signalées dans l’exécution des marchés. Ce qui a nécessité l’intervention à plusieurs reprises des agents de la SAFER pour recadrer les choses en repositionnant les entreprises afin d’éviter les malversations.

Pour voir clair dans cette gestion scabreuse des fonds de la SAFER, il faut un audit complet de ces financements et des réalisations des ouvrages auxquelles ils ont servi. Qu’une subvention de vingt millions de francs CFA serve uniquement à construire quelques latrines inutilisables, il y a de quoi s’inquiéter dans ce pays !

Car ces recettes et subventions peuvent alléger les besoins d’une préfecture complètement exsangue et délaissée dans un piteux état. Cet extrait du Rapport d’un Comité Ad Hoc, chargé de faire des propositions d’actions pour le développement durable de la préfecture de l’Avé, comité dirigé par les journalistes TOMI Emmanuel Vivien et Gildas Adjakoto, en dit très long ! Et voici une partie des maux qui rongent cette préfecture selon ce rapport :

- Les problèmes de Chefferie traditionnelle (créés de toutes pièces par la gloutonnerie du Préfet dans plusieurs villages.NDLR)

- Manque d’infrastructures

- Manque d’eau potable

- Manque d’Hôpitaux de référence

- Manque de grandes Ecoles et de centres professionnels de formation

- Manque de bibliothèques

- Manque de centres culturels et de loisirs

- Manque de terrains pour la pratique sportive : football, handball, basketball, tennis et autres (alors que le Préfet cautionne et commandite des ventes frauduleuses des milliers d’hectares de terre. NDLR)

- Pratique de l’agriculture avec des outils rudimentaires

- Absence de la mécanisation de l’agriculture

- Non exploitation des terres cultivables

- Vente à vil prix des terrains ruraux (commanditée par le Préfet et certains chefs traditionnels véreux à l’instar d’Avogan Akoutsa de Badja et Ahiatroga Yao d’Edzi. NDLR)

- Manque de centres d’accueil, de salles de séminaires , d’Hôtels, d’auberges, de restaurants

- Manque d’activités sportives et de compétitions pour détecter des talents dans les pratiques sportives pour les promouvoir sur le plan national et international

- Manque ou insuffisance d’éclairage des Cantons et villages

- Manque de solidarité

- Manque d’adhésion et de motivation pour une réussite éclatante de la fête traditionnelle de la préfecture de l’Avé : AVEZA (parce que le Préfet a créé volontairement des divisions au sein des communautés de base où il invite des chefs de village acquis à sa cause pour prendre la place des Chefs canton qui refusent de cautionner ses fraudes. (NDLR),

- Manque de plan de développement de la préfecture

- Manque d’implication des Fils et Filles de l’Avé dans le processus de développement de la préfecture (Parce que le Préfet s’emploie à bien les diviser. NDLR)

- Manque de répertoire des Cadres et Fils de l’Avé au niveau local, à Lomé et dans la Diaspora

- Manque d’usine et de structures d’emploi

- Manque de programme d’encouragement à la scolarisation surtout celle de la jeune fille

- Manque de prêt pour le commerce et autres activités

- Inexistence des programmes d’alphabétisation. La liste est longue, très très longue ! Et malgré ces manques, manques, manques…le Préfet se permet de se remplir les poches avec les fonds qui doivent servir à combler ces manques ! C’est complètement inadmissible !

Et la répression de ces actes de détournements et d’enrichissements illicites du Préfet Awu Kossi servirait de signaux de dissuasion envoyés aux éventuels candidats et constituera à n’en point douter un message sérieux envoyé à la communauté internationale des bailleurs de fonds pour leur signifier que la lutte contre la corruption au Togo ne se limite pas à des discours politiques !

Dimas DZIKODO

Source : telegramme228.com