Le Togo mérite bien ce joli titre de « pays de tiers Internet ». Il lui va comme des gants. Il ne peut en autrement, quant à l’ère de la révolution technologique, les services et produits des télécommunications demeurent un luxe Togo des Gnassingbé où les citoyens sont confrontés à la cherté du coût de l’Internet, mais aussi à la piètre qualité des services offerts.
Les gouvernant sont si bor…qu’ils se sont systématiquement opposés à la libéralisation du marché des télécommunications comme recommandée par le FMI et la Banque Mondiale, au profit de leurs propres intérêts. Comme le dirait l’autre, le mal Togolais, c’est qu’ils sont gouvernés par des prestidigitateurs qui n’ont jamais été là pour les défendre et les protéger, mais pour abuser d’eux. Ce n’est pas méchant ça ?
Tenez, Togocel, la vache à lait de la minorité pilleuse comme d’ailleurs le sont toutes les sociétés publiques, prétend avoir opéré depuis le 22 juin 2018, une refonte des tarifs des appels sur son réseau, avec pour objectif de disposer d’une meilleure structuration de ses offres et permettant aux clients de communiquer low cost. Sauf que ce qu’on appelle « baisse des tarifs » demeure plutôt extrêmement élevé. De fait, les consommateurs ont toujours ressenti la refonte des tarifs de Togocel qui opère en situation de quasi-monopole comme une provocation, car elle se traduit généralement par une hausse de tarif. La stratégie commerciale de l’entreprise en vue de l’augmentation des recettes et d’une maximisation des bénéfices étant plutôt basée sur une hausse des prix.
Avec la 4G dont on casse les tympans des Togolais-encore faut-il qu’il soit véritablement 4G comme dans les autres pays-, eh ben, pour avoir la Sim 4G à la togocel, il faut débourser 10.000 FCFA. Et ce n’est pas tout. La souscription est à 500 F, et 5000 F pour activer le service 4G. Tous ces surcoûts pour quelle connexion Internet ? Question à « sans » centime. En tout cas, si ce n’est pas du vol, ça lui ressemble « faure ». Jusqu’à quand ce régime va continuer à sucer les Togolais comme des oranges ?
Source : Liberté
27Avril.com