Des règles à respecter pour une bonne hygiène

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Les Journées mondiales se suivent et ne se ressemblent pas. Ce mardi, le Togo célèbre la ‘Journée mondiale de l’hygiène menstruelle’. Eh oui, ça existe.

Une journée un peu méconnue, et pour cause, et qui a pour but d’interpeller les décideurs afin d’améliorer les infrastructures sanitaires, notamment en milieu scolaire dans le but d’augmenter la fréquentation scolaire des filles, même pendant leurs règles.

Son but est de rompre le silence et à diffuser l’information pour permettre à la communauté en générale et à la communauté scolaire en particulier de communiquer et d’échanger sur l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle. Et aujourd’hui encore, cela relève de l’urgence publique.

La remise en question du tabou des règles s’accompagne de revendications très pragmatiques, liées notamment au coût des protections périodiques. Il faut savoir qu’en moyenne, une femme utilise 10 580 protections périodiques dans sa vie, cela signifie qu’elle dépense entre plus de 2 millions de Fcfa en tampons et serviettes. 

De plus en plus, des voix s’élèvent contre les taxes qui s’appliquent à ces protections, jugées abusives pour des produits qui relèvent de l’hygiène de base. Ajouté à cela les notions de protection sanitaire. Des substances chimiques tels que dioxines, formaldéhyde et autres pesticides de type glyphosate, y sont fréquemment retrouvées sous forme de traces, dont l’impact sur la santé est méconnu.

Au Togo, selon une étude remontant à 2016, 47,2% des filles ne savent pas que la menstruation est un phénomène naturel et 44,3% ont avoué n’avoir pas reçu d’information avant leurss premières règles. 

Dans les établissements scolaires, 68% des jeunes filles ignorent tout ou presque sur la gestion des menstruations.

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