Visiblement, les Enseignants volontaires se sont faits bernés par les cadres du parti Union pour la République (UNIR) qui ont promis à ces derniers, des recrutements et en contrepartie, les éducateurs leur ont accordé leurs voix au cours des élections locales du 30 juin dernier.
Les cadres d’Unir n’ont pas tenus leur promesse, et les résultats du concours de recrutement lancé en 2018 le prouvent. Pour un concours censé être exclusivement organisé pour recruter 1 000 EV, les résultats dudit concours font état des admis qui ne font même pas partie des enseignants volontaires.
Ces derniers sont mécontents et ont entamé une grève de 5 jours depuis ce lundi.
Le président de la fondation FAR, Me Yaovi Agboyibo, également leader du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), dans un message ‘d’éveil à la primauté de la patrie’, estime que « c’est le cas pour bon nombre de concours organisés depuis quelques années ».
« Les pratiques consistant à privilégier les affaires publiques, géographiques et ethniques sont contreproductives au développement, quels que soient les avantages que les bénéficiaires en tirent à court terme. Il est impératif que ces pratiques cessent », écrit l’acteur politique.
A cet effet, Me Yawovi Agboyibo demande au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, des réformes au niveau de plusieurs institutions.
« Il doit œuvrer à ce que les institutions en charge des recrutements à la fonction publique, de l’adjudication des marchés publics, de l’attribution des bourses d’études, du financement des partis politiques et de la presse ainsi que des fonds d’aide à des couches socioprofessionnelles soient réformées dans le respect des principes qui en garantissent la crédibilité et le sens de l’équité en faisant en sorte que leur composition reflète les différents corps concernés », a-t-il suggéré.
Pour l’heure, les Enseignants volontaires, au quatrième jour de leur grève, annoncent qu’elle est reconductible si rien n’est fait pour arranger leur situation.
Nicolas K
Source : www.icilome.com