L’émancipation de la femme bute toujours sur les clichés, des pesanteurs socioculturelles. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), à l’occasion de la journée internationale de la femme, a sensibilisé l’opinion sur la nécessité de respecter les droits de celles qui donnent la vie.
Pour cette séance de sensibilisation qui se situe dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme de ce 8 mars 2019, une équipe de la Commission nationale des droits de l’homme a organisé hier jeudi une rencontre au profit des populations du canton de Bè. Elle a porté sur la « dévolution successorale au Togo suivant le code des responsables et de famille ».
Cette occasion a permis d’expliquer davantage surtout aux participantes à cette rencontre leurs droits en matière de succession de sorte qu’elles soient en mesure de les réclamer. « Il s’agit pour nous de discuter avec les populations de Bè des textes qui réglementent la dévotion successorale au Togo. Comment en faire en sorte que les textes légiférés par le gouvernement du Togo soient connus de la population féminine pour qu’elle puisse revendiquer valablement ses droit, c’est l’exercice auquel nous nous soumettons aujourd’hui», relève Alilou Sam-Dja Cisse, le président national de la CNDH, une institution qui reçoit généralement les plaintes des femmes violentées ou privées de leurs droits.
Malgré les discours de changement de mentalité, la gent féminine continue d’être sous-estimée, dévalorisée. Le Togo s’est doté de tout un arsenal juridique qui protège les femmes et promeuvent leur épanouissement. Mais les pesanteurs socioculturelles ont la vie dure.
La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) créée en 1987 est une institution d’État consacrée par la Constitution de 1992.
A.H.
Source : www.lomechrono.com