Décidément très prolixe depuis le début des tensions politiques, Brigitte Johnson-Adjamagbo, l’une des responsables de la coalition de l’opposition, a accusé lundi le pouvoir d’être à l’origine de toutes les difficultés.
Le contraire aurait été surprenant.
Elle reproche pèle même au gouvernement d’interdire les manifestations et de continuer à préparer ‘en cachette’ les élections.
Brigitte Johnson-Adjamagbo et ses partenaires de l’opposition sont à Accra pour y rencontrer le président ghanéen, facilitateur du dialogue, et dire tout le mal qu’ils pensent des dirigeants togolais.
D’ailleurs à leurs yeux, les pourparlers ont échoué.
Ce n’est pas l’avis du ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara qui se dit convaincu de la réussite des discussions sur des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Mais à deux conditions, explique M. Bawara. ‘Chaque partie doit faire preuve d’ouverture et d’un sens du compromis. Nous devons tous respecter scrupuleusement les règles et les principes de la démocratie et de l’Etat de droit fixés dans la constitution’.
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