Par K. Monzonla, togo-online.co.uk
L’information devient inquiétante. Tout est parti de Kpalimé où des éléments en uniforme de la gendarmerie Togolaise se soient rendus auprès d’une ménagère pour acheter la bouffe. Contrairement à ce que les gens qui étaient aussi au même endroit pour acheter à manger, les éléments en question ne comprenaient autre langue que l’Anglais, langue dans laquelle ils échangeaient difficilement avec leur interlocutrice qui ne comprenaient grande chose en cette langue étrangère.
Plus tard dans un quartier de la capitale, il a été constaté l’accent ivoirien d’un militaire posté sur les lieux en groupe, pour empêcher les manifestations. On croyait peut-être que ces derniers seraient du lot des soldats Togolais qui étaient sur le théâtre ivoirien, lors de la crise sociopolitique qui a secoué le pays mais la question que l’on se pose est celle de savoir si quelques mois seulement de présence dans un pays étranger peut amener à substituer sa langue natale et ethnique avec celle d’un pays étranger où on était en mission. A chacun de conclure en ce qui concerne la réponse à cette question.
Lors d’une mission d’investigations à Sokodé, Bafilo et Mango, un journaliste a indiqué avoir vu des visages qui ne ressemblent pas à celui d’un Togolais, puisque nous nous connaissons bien, a-t-il poursuivit. Selon lui, non seulement ces visages sont étranges mais aussi le langage de communication des militaires rencontrés n’a rien à avoir avec une seule langue ethnique du Togo. Ce n’est un secret pour personne que dans l’armée Togolaise, on y trouve majoritairement des Kabyè, des Bassar, des Kotokoli et des Ewé. Et tout togolais est capable à travers une échange de quelques mots avec un agent, de détecter son origine ethnique. Avec ces militaires dont a fait cas le journaliste, rien ne cadre avec une langue ethnique du Togo. Selon lui, ce seraient des Sierra Léonais, Libériens, Ivoiriens etc. qui soient habillés en tenue des FAT. Ils se distinguent par leur comportement animal, vu la façon dont ils ont défiguré les pauvres populations dans ces différentes localités, leur façon d’agir…
Le régime se serait donc en clair, attaché les services de rebelles des pays qui sont aujourd’hui connus fournisseurs de badauds, pour terroriser les populations Togolaises notamment celles des villes de l’intérieur du pays dont le régime a du mal à admettre le rejet du RPT/UNIR.
Déjà en 2005, lors des tueries massives de pauvres Togolais, plus de 1000 selon les organisations de défenses des Droits de l’Homme, il était déjà question de la présence de rebelles incrustés dans le dispositif de sécurité et de défense du Togo, avec une mission claire : tuer sans hésiter les manifestants. Et quand on sait qu’un rebelle est formé et préparé pour ces genres d’agissements notamment le pillage, le vol, le viol, les tueries tragiques etc., vu ce qui se passe à Sokodé et les stratégies avec lesquelles les biens des populations sont pillés et détruits, nul n’a besoin de réfléchir deux fois avant de comprendre que le régime cinquantenaire RPT/UNIR excelle en l’achat de rebelles pour tuer ses propres populations. Tout se comprend avec les propos va-t-on en guerre des ministres du gouvernement qui assimilent les milices à des groupes organisés pour disent-ils sécuriser leurs quartiers. Plus loin, le président du groupe parlementaire RPT/UNIR accouche : “si ce pays doit brûler, il va brûler avec nous tous” a-t-il déclaré. Quand on fait la somme de ces déclarations, on comprend aisément qu’il s’agit d’un plan machiavélique bien préparé par Faure Gnassingbé et ses sbires qui ne veulent rien lâché. Mais face à la détermination du peuple Togolais, tout est bientôt terminé. Il revient donc à la communauté internationale de se rendre compte des actes terroristes que posent le RPT/UNIR et qui l’attribue à tord aux pauvres responsables de la coalition, afin de prendre ses responsabilités pour bouter hors du Togo, ces imposteurs dictateurs sanguinaires.
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