Bafilo, Sokodé et Mango ne se remettent pas de la répression dont ils font l’objet depuis quelques jours de la part du régime Faure Gnassingbé.
Des grenades lacrymogènes et des balles réelles tirées sur des manifestants pacifiques, le Togo en a connu ces dernières semaines. Depuis mardi dernier, bien avant même les manifestations de l’opposition, on compte des blessés par dizaines, même des morts.
On apprend qu’à Mango, hier, des jeunes, poursuivis par des militaires qui tiraient à balles réelles, se sont jetés dans le fleuve Oti. Ils se sont ainsi noyés, parce que ne sachant pas nager.
Un enfant de 14 ans, Zato Abdel Aziz, en classe de 4e, a été retrouvé dans la brousse au lendemain de la répression à Bafilo. Il est grièvement blessé. Les militaires l’ont laissé pour mort.
Les organisations de défense des droits de l’Homme s’activent pour recenser tous ces cas pour constituer un dossier pour servir et valoir ce que de droit.
« Hier j’ai reçu un appel m’informant que 4 personnes arrêtées à Bafilo le 20 septembre, ont été transférés à la prison civile de Kara hier nuit. J’ai alerté certaines personnalités, et ce matin, j’ai contacté le régisseur de la prison civile de Kara pour lui faire part de mon inquiétude au sujet du sieur OURO-NINI Kamalodine qui a besoin d’être soigné car son cas serait très grave », nous a confié un défenseur des droits de l’Homme.
La situation reste précaire dans ces villes. Les militaires continuent d’y circuler.
www.icilome.com