Des étudiants en médecine, promotion des Internes 7ème année, en courroux après la garde-à-vue de deux des leurs

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D’après les faits qui sont relatés, ces jeunes étudiants en médecine à l’Université de Lomé, et internes au CHU Sylvanus Olympio, sont en colère à la suite d’une garde-à-vue de deux de leurs collègues dans une affaire de vol d’ordinateur portable.

Voici ce que rapporte ces étudiants qui ont manifesté ce jour devant la direction de l’Administration, pour réclamer entre autres la démission du Surveillant général du CHU SYlvanus Olympio, mais aussi du Chef personnel. Ils réclament aussi des excuses publiques et le respect de leurs droits.

Voici le relation des faits par les étudiants…

MISE EN GARDE À VUE DE 2 INTERNES EN MEDECINE : LES FAITS

Il était 21h dépassé ce Mardi 30 Avril quand nous découvrons dans les locaux de la Brigade Territoriale près du CASEF deux de nos collègues internes en médecine (7e année de médecine) déshabillés et en slip. Ils sont en fonction dans le service de Pédiatrie du CHU-SO

QUE S’EST IL PASSÉ ?

Venu le matin pour prendre fonction le premier interne que nous appelons « Interne N1 » entre dans l’antichambre de son pavillon pour prendre les dossiers. Dans l’antichambre se trouvaient aussi les stagiaires en nutrition qui y laissent leur sacs, de même que l’interne. Les stagiaires se dirigent ensuite à l’extérieur.

Voulant commencer la visite médicale il ne trouve pas son Stéthoscope. Il décide d’en emprunter chez son collègue « Interne N2 » qui a fait la garde. Ce qui Fut fait.

Ayant terminé la visite aux alentours de 11h30 l’interne N1 se rend encore dans l’antichambre où il est rejoint par les stagiaires.

Deux des stagiaires, une sage femme et l’autre technicien en environnement remarquent la disparition de leur ordinateur portable qui se trouverait préalablement dans leur sac. Les autres stagiaires ainsi que l’interne N1 vérifient leur sac sans trouver d’anomalie. En ce moment l’interne N2 était là pour récupérer son Stéthoscope et rentrer à la maison car descendant de garde. Il suivi la scène, récupère son Stéthoscope puis rentre chez lui.

L’affaire est emmenée auprès du Surveillant Général du CHU-SO qui aurait passé un coup de fil au directeur du personnel. L’administration du CHU-SO conduit les 2 plaignants et l’interne N1 auprès de 2 gendarmes derrière le CHU qui jugent d’emmener tout le monde à la Brigade Territoriale vers 14h.

À la Brigade Territoriale, la version des deux plaignants est retenue, aucune version de l’interne N1 n’est enregistrée. Les gendarmes décident de faire appel à l’interne N2 qui arrive sur les lieux vers 16h.

Les 2 plaignants regagnent leur domicile quand il est demandé aux 2 internes de se déshabiller. Ils demandent à passer un coup de fil et se butent à un refus catégorique des gendarmes qui les emmènent en cellule avant de les faire assoir sur un banc 30min plus tard, toujours déshabillés et en slip

Aux environs de 20h, une alerte est lancée dans le groupe de promotion des Internes qui se mobilisent aussitôt et se rassemblent devant la Brigade Territoriale. Des coups de fils passés avec la contribution des uns et des autres aboutit à la libération des 2 internes aux environs de 23h30

Voici ainsi relatés les faits…

Quelle est la prochaine étape ? L’interpellation du professeur quand pendant la visite un patient n’aura pas retrouvé sa seringue ?

Promotion des Internes 7e année 2018-2019

Source : telegramme228.com