Délinquance diplomatique et la problématique du départ de Faure Gnassingbé du pouvoir en 2020 : Mohamed Ibn Chambas, un démarcheur véreux en mission occulte pour torpiller la volonté populaire

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L’évocation du nom de ce sulfureux individu dans les arènes politiques du Togo rappelle de mauvais souvenirs aux togolais en perpétuelle lutte pour la conquête de la démocratie sur une dictature jugée brutale et sanguinaire lorsqu’il était à la tête de la Commission de la CEDEAO. Comme le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a appelé samedi le gouvernement et tous les acteurs politiques au Togo à s’engager dans« un dialogue constructif » dans le cadre de discussions sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles, son représentant chargé de l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, s’est exprimé aussi en faveur du dialogue pour résoudre la crise politique. « L’Afrique de l’Ouest a connu beaucoup de crises, y compris des guerres civiles, sauf le Togo. Il faut tout faire pour préserver la paix et la sécurité en renforçant les acquis démocratique », a-t-il déclaré à la BBC.

Selon M.Chambas, la sortie de crise passe par l’organisation d’un référendum sur les réformes constitutionnelles. « On attend que le gouvernement fixe la date du référendum et nous espérons que le peuple togolais aura ainsi l’opportunité de trancher ».

Pour le représentant de Guterres en Afrique de l’Ouest, le projet adopté récemment par les députés UNIR à l’Assemblée Nationale en rejetant en bloc les amendements de leurs collègues de l’opposition, est une avancée car il mentionne très clairement la limitation du mandat présidentiel et un scrutin à deux tours. « C’est ce que réclament les Togolais », a rappelé le représentant onusien.

Voilà qui confirme l’hypocrisie et le double jeu de ces gens de la soi disante haute diplomatie engagés à coup de millions de nos mignons francs pour résoudre des crises dont ils savent pertinemment être les pyromanes qui attisent le feu. On dirait que la mort des gamins et autres blessés n’émeut pas le natif du Ghana. « Quel crédit va-t-on donner à un régime champion en fraude électorale pour organiser un référendum ?» s’offusque un politologue. « Cela fait plus de 3 semaines que nous demandons à la coalition de récuser par courrier ce corrompu de IBN Chambas qui a fait de la crise togolais un fond de commerce. Et depuis aucun leader ne prends au sérieux cet appel. Voilà Chambas qui vole au secours de Faure sur BBC » écrit un confrère sur sa page facebook.

D’ores et déjà l’opposition, mieux encore c’est tout le peuple qui ne s’inscrit pas dans la dynamique Chambas. Elle exige le départ immédiat du président Faure Gnassingbé dont le mandat s’achève en 2020. « Cette démarche de Mohamed Ibn Chambas est dans le prolongement des rôles macabres que lui et l’ancien président du Nigeria Obansanjo ont joué dans ce pays dans un passé récent. De quoi se mêle ce monsieur qui ferait mieux de couler une retraite paisible au lieu de trainer ses pattes qui salissent et souillent la terre de nos aïeux. Les propos de ce monsieur ne sont pas de nature à maintenir la paix sociale », s’est indigné un compatriote.« Mohamed Ibn Chambas veut jeter de l’huile sur le feu et c’est dommage. Il ne doit conduire aucun dialogue au Togo L’opposition doit rester vigilante pour éviter des pièges et ne plus commettre les erreurs du passé »prévient un autre.

Même l’ancien secrétaire d’Etat de Faure Gnassingbé Christian Trimua a déclaré sur Africa24 que l’organisation d’un référendum pèserait sur le pouvoir et surtout les contribuables et que seule la voie du dialogue reste la seule alternative.

« Une crise ne peut être résolue qu’à travers des consultations et négociations. Je suis d’accord qu’on maintienne la pression de la rue mais au même moment, il faudra aussi opter pour des négociations si le gouvernement ouvre la porte du dialogue. Il serait sage que tous les partis retournent au parlement afin de discuter le retour de la constitution de 1992, convaincre UNIR d’accepter la fameuse phrase, « en aucun cas nul ne peut faire plus que d’un mandat » et négocier son application dans la constitution lors du dialogue» suggère un internaute. Quand à l’opposition, elle demande à la communauté internationale de s’aligner sur la position du peuple, celle du retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora et la libération sans condition des personnes détenues.

King NIEKKO/ LE BÂTISSEUR

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