Le flou qui entoure le processus de décentralisation suscite des débats au sein de la classe politique et de la société civile. Hier, ce sont les Universités Sociales du Togo (UST) qui dénonçaient l’opacité de ce processus. Aujourd’hui, le Parti des Togolais représenté par le Délégué national aux affaires intérieures, Gnimdéwa Atakpama, revient à la charge.
Le manque de transparence, le caractère flou et l’opacité qui entoure le processus de décentralisation au Togo commencent par exacerber. Le parti des Togolais monte également au créneau.
L’on remarque une opacité dans le processus où le débat devrait être ouvert afin que tous soient informés dans les détails sur ce qui, dans les mois ou années à venir, engagera la destinée des communautés à la base. Mais comme à son habitude, le gouvernement entoure ce processus d’un silence qui ne dit pas son nom.
« Au Parti des Togolais, on a l’impression qu’il y a des gens dans une officine qu’on ne maîtrise pas, qui ont leur agenda et qui ne veulent rien expliquer à la nation. C’est inadmissible puisqu’aujourd’hui, on parle du Conseil National du Suivi de la Décentralisation (CNSD). On parle de suivi, ce conseil, que va-t-il suivre ? Il faudra commencer par le début et ne pas mettre la charrue devant les bœufs », a laissé entendre Gnimdéwa Atakpama.
Il faut « avoir les documents, connaitre l’agenda, le type de décentralisation. Il faut qu’on en discute », a-t-il ajouté.
Entre-temps, c’est la composition de ce conseil qui a fait l’objet de vives critiques de la part des partis d’opposition. Aujourd’hui, c’est le processus même qui est dénoncé.
Il est clair que la société civile et les partis de l’opposition ne veulent pas se retrouver devant le fait accompli.
M E
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