Les PMI-PME éprouvent d’immenses difficultés à obtenir des crédits. Les craintes des banques sont souvent justifiées, mais pas à chaque fois.
Le président de la Chambre de commerce, Germain Meba, souhaite créer un dialogue franc et ouvert entre le secteur privé et les établissements bancaires. Il reconnaît toutefois que la faible qualité des dossiers présentés n’incite guère à la confiance.
L’une des pistes à explorer est le recours au Fonds de solidarité africain (FSA).
Cet outil a pour mission le développement économique des Etats membres en jouant le rôle de catalyseur des systèmes financiers en vue de permettre aux entreprises privées l’accès au crédit destiné à financer des projets d’investissements productifs.
Pour accomplir sa mission, le FSA dispose de trois techniques d’intervention : la garantie des prêts bancaires et des émissions d’emprunts obligataires, la bonification de taux d’intérêt et l’allongement de la durée des prêts par l’octroi d’avances de refinancement.
Une réunion sur les avantages offerts par le Fonds s’est déroulée mardi à Lomé.
A ce jour les garanties accordées par le FSA pour les 14 Etats membres s’élève à 383 milliards de Fcfa, dont 38 milliards pour le Togo.
Un appui encore modeste, estime Germain Meba, qui ne désespère pas de mobiliser davantage d’appuis en faveur des PMI/PME.
Le FSA compte actuellement 14 Etats membres dont huit pays membres de la CEDEAO (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), trois pays de la CEMAC (Gabon, RCA, Tchad) ainsi que trois pays du COMESA (Burundi, Ile Maurice et Rwanda). L’actionnariat du FSA regroupe ainsi les trois principaux ensembles économiques africains, à savoir la CEDEAO, la CEEAC et le COMESA.
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