De l’entêtement des conducteurs aux passages à niveau

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Samedi 1er septembre à Agoè Cacavéli. De loin, l’on entend le klaxon du train. Quelques secondes plus tard, l’agent au poste sort de la cabine avec un drapelet rouge pour faire signe aux usagers de s’arrêter et les sirènes des feux de signalisation des deux côtés de la route retentissent. Contre toute attente, des conducteurs sans s’inquiéter continuent de traverser le passage à niveau. L’excès de vitesse, défaut de maîtrise, dépassement défectueux, non-respect des feux tricolores et le refus de priorité sont le lot de violations des usagers.

Cette attitude incivique a la peau dure surtout chez les conducteurs de taxi-motos, même s’ils ne sont pas les seuls. Visiblement, les règles de bonne conduite et conducteurs ne font pas bon ménage. Ils sont nombreux, ces conducteurs d’engins qui enfreignent délibérément les règles de bonne conduite.

Une fois dans la circulation des conducteurs décident de ne pas respecter le peu qu’ils savent du code de la route. Ils s’en foutent d’abord des feux tricolores, roulent à vive allure au péril de leur vie.

Le comble c’est quand ils se permettent de ne pas s’arrêter au coup de klaxon du train qui annonce son passage. Un exemple parmi tant de passages à niveaux est celui de Cacavéli. Les usagers disputent souvent le passage à niveau avec le train.

« Conduisent-ils sous l’effet d’un produit ou qu’est-ce qu’ils courent après ? A chaque fois, on ne fait que crier mais ils n’entendent pas. Parfois ils insultent l’agent », déplore une revendeuse de fruits au passage à niveau.

La tendance des accidents de la circulation routière et ferroviaire est à la hausse au second semestre 2017 par rapport au second semestre 2016, révélait le ministère en charge de la Sécurité en fin d’année 2017.

Le comble c’est que les six premiers mois de l’année 2018,le ministère de la sécurité et de la protection civile et le ministère des Transports et des Infrastructures ont relevé en tout 04 morts par train sur les 286 morts au total de janvier à juin 2018, soit 1%.

Ce taux semblerait insignifiant, mais le respect du passage à niveau éviterait ces drames. Il est clair que la faute ne revient uniquement pas à ces engins qui se trainent lourdement à travers la ville mais aux usagers qui refusent de respecter le code de la route. La prudence est donc de mise.

Edem (Stagiaire)

Source : www.lomechrono.com