Soulagé, en tout cas, il l’est. Citoyen avant tout et militant de UNIR, cet ancien membre d’un parti de l’opposition togolaise, était de ceux qui de tout temps ont dénoncé le fait que cette question des réformes prend en otage le devenir et les questions de développement socioéconomique du Togo.
Raison pour laquelle, seulement quelques heures après le vote des réformes par la nouvelle assemblée nationale togolaise, David Ourna Gnanta un des rares militants de UNIR à prendre la parole en dehors du carcan partisan, a exulté, « »nous y sommes. Après la signature de l’APG en 2006, le débat politique dans notre pays s’est cristallisé autour de cette questions des reformes constitutionnelle et institutionnelle. CPDC, CPDC rénové, Cadre Togotelecom, CVJR, en passant par les recommandations de la CEDEAO » ».
Allant plus loin dans son appréciation de cette nouvelle donne il a indiqué que, « »de discussions en discussions, avec parfois des logiques blocages, nous sommes enfin arrivés à un résultat salué par la majorité des Togolais » ».
C’est en tout cas l’appréciation de ce citoyen qui croit savoir qu’ainsi, « »la page des réformes constitutionnelles et institutionnelles est fermée et on peut pousser un ouf de soulagement » ».
David soulagé, on attend de voir si cet avis sur la question est partagé les Togolais qui ont pris la rue à travers le pays entre Août 2017 et Décembre 2018, obligeant à passer par un dialogue sous la supervision de la CEDEAO avant d’aller aux législatives du 20 Décembre et qui ont mis en place cette nouvelle assemblée qui a acté les réformes.
T228
Source : telegramme228.com