Walter Perez, le directeur général du gazoduc ouest-africain, a assuré mardi à Lagos que tout était mis en œuvre pour fournir aux clients du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigeria des quantités de gaz supplémentaires.
Grâce à un nouveau compresseur, la fourniture pourra passer de 70 millions de SCUF (unité de mesure) à 85 millions, a-t-il indiqué.
L’augmentation de la production est vitale pour des centrales thermiques comme celle de Lomé. Elle a été conçue pour fonctionner au gaz naturel – beaucoup moins cher – mais doit utiliser du fuel lourd faute de recevoir le débit promis au lancement du pipeline.
Le Ghana est dans une situation similaire.
En l’absence de réelles garanties quant à l’avenir du gazoduc, les autorités togolaises envisagent de construire une centrale fonctionnant au GNL (gaz naturel liquéfié).
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