Curiosité à Lomé : « mal enterré », il ressuscite et exige 100 mille pour refaire ses funérailles

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Il a fallu ce jeudi 11 juin pour que l’on se rende compte que ce n’est pas « Jésus-Christ de Nazareth » seul qui peut ressusciter d’entre les morts. Tout Homme peut ressusciter surtout si on n’enterre pas ce dernier comme il le veut.


C’est en tout cas ce qu’on semble comprendre d’une affaire d’un homme décédé et inhumé il y a 5 mois est qui réapparaît physiquement pour réclamer une cérémonie mortuaire dans le quartier Tokoin-Dogbéavou (Lomé).

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La « veuve » du « présumé revenant » demande une somme de 100 mille pour faire des cérémonies à son mari pour que ce dernier puisse retourner dans sa dernière demeure en paix. N’est-ce pas une affaire louche ?

L’on croirait avoir affaire à un « film Hollywood », mais c’est pourtant vrai. Il s’agit d’une affaire réelle, mais sur le scénario, il y a à redire. En effet, le revenant en question est un homme. Il était un féticheur d’une quarantaine d’âges décédé le 7 février 2020.

Il a été enterré le même jour à Glidji dans les Lacs par ses frères qui seraient eux des « chrétiens ». Il dit être de retour chez lui par ce que « les ancêtres l’ont renvoyé de l’au-delà sous prétexte qu’il n’a pas été enterré avec des cérémonies dignes de ce nom », a en croire la femme du revenant présumé.

L’affaire est sur le tapis actuellement chez le Régent de Tokoin-Dogbéavou avec la présence effective des forces de sécurité. Interrogée par une radio de la place la femme du présumé « revenant » explique la situation.

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« Quand il est mort, on l’a enterré sans rien dans le cercueil avec lui. Et donc il n’a pas été accepté dans l’au-delà. On l’a donc renvoyé sur terre pour bénéficier des cérémonies avant de revenir parmi les morts ».

Aussi ajoute-t-elle que « mon mari défunt revenant, nous a donné 5 jours pour nous préparer et lui faire les cérémonies dignes de ce nom afin que son âme puisse aller se reposer en paix ».

Elle lance par la suite que « la famille refuse ne veut rien faire, c’est seulement sa sœur et moi qui nous démerdons pour trouver l’argent pour faire la cérémonie, mais en vain.

C’est aujourd’hui le 5e jour, comme nous n’avons pas trouvé les sous, il n’est pas reparti. Il est là avec moi. Nous n’avons besoin que de 100 mille pour les cérémonies ».

L’Afrique a ses mystères, mais il y en a parfois qui frisent le ridicule. Cette affaire quant à elle, frise l’escroquerie. Sinon, comment comprendre que cette veuve en question a pu concevoir facilement (si vraiment son mari était mort), qu’un homme mort est revenu d’entre les morts tout en forme ?

Ou comment a-t-elle pu être à l’aise en cohabitant avec un « ressuscité » pendant des jours déjà et être comme si de rien n’était ? Des questions difficiles à répondre.

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L’affaire a l’air plutôt d’une escroquerie mal ficelée par ces individus, juste pour avoir un peu de sous, sinon de quoi survivre. L’insistance de la « veuve » sur la demande des « 100 mille » en dit beaucoup.

Supposons un seul instant que les fonds sont rassemblés et que les cérémonies sont faites, comment le « présumé revenant » retournera dans sa tombe ?

Une fois les cérémonies faites, le « présumé revenant » perdra systématiquement le souffle de vie et se laisser enterrer de nouveau ? Autant de questions qui mettent à nue une escroquerie mal organisée.

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Source : Togoweb.net