Le Togo regroupe plusieurs ethnies. Ainsi nous avons d’abord le groupe Kwa: peuple Ewe, Ouatchi, Gen et ensuite le groupe Gur : Kabiyè, Tem, Batammariba, Moba, Gurma, Tchamba. Au niveau de la cuisine, l’art culinaire togolais est aussi riche. Beaucoup de plats sont fait à base de maïs.
La 14e édition de la Biennale de l’art africain contemporain (Dak’art) bat son plein du 19 mai au 21 juin de cette année. Pour cette édition, 59 artistes et collectifs d’artistes se sont réunis dans la capitale sénégalaise autour d’un triptyque sans précédent : créer, imaginer et inventer. Le but étant de « forger un nouveau destin commun ».
Lors de la cérémonie officielle de cet événement dont la sélection mettra en lumière les œuvres des artistes visuels et collectifs d’artistes, Macky Sall a agréablement surpris plus d’un, en dévoilant son désir de construire une École nationale des arts et métiers de la culture (ENAMC), à la nouvelle ville de Diamniadio. Il a de bons arguments sous le bras : « La formation devient impérative pour accompagner et stimuler l’essor de l’art contemporain africain. Le talent seul ne suffit pas, il faut créer un environnement stimulant qui intègre méthodiquement la formation pour soutenir la montée en puissance de l’art contemporain africain », a-t-il justifié.
Cette annonce a de quoi remplir de joie nombre d’artistes qui, faute justement de formation adéquate, n’ont jamais su briller, quelque performants qu’ils puissent se révéler. Le Sénégal est une plaque tournante de la chose culturelle, un vivier culturel où les talents éclosent. Au Bénin de Patrice Talon, les acteurs culturels travaillent d’arrache-pied pour rendre à l’art sa noblesse. Si bien que depuis juin 2021, il y est créé un Centre culturel de rencontre international de l’Afrique subsaharienne, le CCRI John Smith, à Ouidah (ville située à 40 km à l’Ouest de la capitale politique Cotonou).
Au Togo, pas d’infrastructures culturelles, pas de conservatoire, encore moins de centre de théâtre. Une École nationale des arts et métiers de la culture, rien de tel pour développer une nation qui se respecte et se fait respecter.
Les écoles de théâtre, de musique et autres conservatoires contribuent au développement d’une nation, et sont sans commune mesure avec un Fonds d’aide à la culture rebaptisé Fonds national de développement culturel (FNDC), dont on rapporte qu’il vise à « renforcer la chaîne de valeur culturelle à travers la professionnalisation du secteur et l’émergence de véritables industries culturelles et créatives, sources de richesses et d’emplois », mais qui en soi continue de laisser sur le bord de la route nombre d’artistes. Il faudra ajouter à ce fonds la création des écoles d’art. Vivement.
Source : Le Correcteur
Source : icilome.com