Sur les faits reprochés à l’ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo, il n’y a rien de très nouveau.
Déjà en janvier dernier à Abidjan lors du procès de Moïse Lida Kouassi (alors ministre de la Défense) pour complot contre l’autorité de l’Etat, celui-ci avait décrit des réunions post-crise électorale organisées au Ghana par Justin Kone Katinan. S’y trouvaient des exilés hostiles au nouveau régime Ouattara et voulant organiser un soutien à l’ex-président Laurent Gbagbo.
Réunions que la justice ivoirienne soupçonne d’être de fait des complots ou tentative de complots organisées pour déstabiliser le nouveau pouvoir ivoirien en place.
Pour cela, le procureur de la République et le juge d’instruction en charge du dossier se basent notamment sur le témoignage d’un dénommé Méité Souleymne ; un homme que Koné Katinan dans sa réponse sur les réseaux sociaux affirme n’avoir jamais rencontré.
Ni du côté du ministère de la Justice ni du côté du procureur de la République nous n’avons pu obtenir d’éclaircissement : on se borne à Abidjan au traditionnel « pas de commentaire ».
Au téléphone, le principal intéressé Kone Katinan nous a conseillé de nous tourner vers son avocate. Laquelle n’a pas non plus donné suite à nos questions. Pas plus d’information donc sur ce mandat d’arrêt et cette demande d’extradition.
Source : www.cameroonweb.com