Le président de la commission de la CEDEAO et les représentants des facilitateurs ghanéens et guinéens ont rencontré ce samedi à Lomé, les protagonistes de la crise togolaise. Ce qu’on peut retenir des échanges, c’est que le sort du Togo est entre les mains de l’institution communautaire.
Selon le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara qui s’est de nouveau prononcé sur la crise togolaise lors d’une interview à Jeune Afrique, une solution de la CEDEAO est attendue en juillet prochain. Il ne s’agira pas d’imposer une solution à l’opposition ni au pouvoir.
Le président Ouattara indique que lors du dernier sommet de la CEDEAO en mars à Lomé, il a été demandé au chef de l’État togolais de « renforcer le processus démocratique en limitant à deux le nombre des mandats présidentiels… et en instaurant une élection à deux tours ». Proposition que le pouvoir de Faure Gnassingbé a accepté mais à une condition.
Pour le régime de Faure, dans ce cas de figure, Faure Gnassingbé devra être candidat en 2020. Ceci pour dire qu’il brigue un nouveau mandat avec la possibilité d’être réélu en 2025.
Et la coalition s’y oppose catégoriquement. Actuellement tous les regards sont tournés vers la CEDEAO.
Réagissez sur : http://www.africatopforum.fr
TogoTopInfos.com