Il est hors de question que Faure Gnassingbé envisage un retrait en 2020. C’est en substance le mot d’ordre de certains partisans du pouvoir et l’état d’esprit même du locataire du palais de la Marina qui n’envisage pas une autre vie en dehors du palais présidentiel, , des jouissances et autres privilèges qui vont avec.
Depuis la vague de contestation sans précédent de son régime et la répression inouïe qui s’ensuit, avec la mise en opération des milices qui tuent, violentent et commettent des exactions au vu et au su de tout le monde, celui qui a usurpé le fauteuil présidentiel en 2005, au prix de 500 à 1000 morts selon les rapports est resté de marbre. Rien d’assez surprenant pour ceux qui ont fait pire en 2005 juste pour capter un pouvoir que leur géniteur leur aurait conseillé de ne jamais laisser tomber au risque de ne plus jamais le reprendre.
Au sommet de l’Etat, c’est l’indifférence face à la vague de violence et d’exaction qui s’abat sur les populations de la capitale et surtout de l’intérieur, notamment les villes de Sokodé et Bafilo où rien n’est épargné. Les femmes, avec les enfants au dos, sont contraintes de se réfugier dans les montagnes, à la merci de la nature. C’est donc au prix de cette guerre contre le peuple que ceux qui ont fait main basse sur le pays depuis 50 ans, veulent continuer à régenter le Togo.
Faure Gnassingbé est ainsi décidé à poursuivre la logique suicidaire, avec l’organisation de son fameux référendum qui lui permettra de s’offrir encore deux mandats à la tête du pays. Pour y arriver, il refuse systématiquement le plan de sortie de crise que lui proposent ses pairs de la région, notamment un départ du pouvoir en 2020 au terme de son mandat actuel. Et, c’est parce qu’il s’oppose à cette solution qu’il n’envisage aucun discours à la nation. « Vous voulez mon départ ? Eh bien ce sera moi ou le chaos ! », semble-t-il dire.
Voilà la logique suicidaire de l’homme avec l’appui de ses inconditionnels civils comme militaires qui sont prêts à plonger le Togo et la sous-région dans une instabilité sans précédent. Pas sûr que la majorité des Togolais qui en a marre de ce régime autocratique l’entende de cette oreille
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