Crise politique et mesures d’apaisement : Plus de 80 personnes encore détenues

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L’un des préalables posés par la Coalition des 14 partis de l’opposition, avant les discussions, reste la libération de tous les prisonniers politiques, surtout les personnes arrêtées et détenues lors des manifestations publiques pacifiques de ce regroupement de partis politiques. Mais l’exercice semble difficile pour le gouvernement.

Quelques personnes seulement sont libérées en novembre dernier. Il reste encore plus de 80 personnes qui sont détenues dans les prisons. « Nous avons mené nos enquêtes, et effectivement, entre 80 et 100 personnes sont encore détenues », a indiqué Juan Gomez dans son émission « Appel sur l’actualité » consacrée à la crise politique togolaise ce matin.

Cette situation, à en croire des observateurs, va rendre difficile l’ouverture du dialogue annoncé par Faure Gnassingbé. Aujourd’hui, tout porte à croire que ce dernier est plus préoccupé par l’organisation du référendum (rejeté le peuple dans la rue) que le dialogue. Même les médiateurs, Alpha Conde et Nana Akufo-Addo ont recommandé au gouvernement togolais la libération des personnes détenues pour décrisper le climat politique.

Mais visiblement, le régime n’a que faire des ces injonctions. L’opposition, quant à elle, continue la pression populaire pour que ces mesures d’apaisement soient effectives. Le dialogue se fait tant désirer.

Aujourd’hui, une délégation de la Coalition des 14 est attendue dans la capitale ghanéenne où elle rencontrera le président Nana Akufo-Addo. Cette délégation a déjà discuté avec Alpha Conde de la Guinée lundi.

Jean-Pierre Fabre, Tikpi Atchadam, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Paul Dodji Apevon et Aimé Gogué exposent la situation actuelle de la crise, avec le refus de satisfaction des mesures d’apaisement par le gouvernement, aux médiateurs.

I.K

Source : www.icilome.com