La crise qui secoue le secteur éducatif depuis le mois d’octobre semble trouver un début de dénouement. Ce jeudi, le groupe de travail mis sur pieds par le Premier ministre était à sa troisième journée de travail. Ce jour a été décisif dans le règlement de la crise puisqu’Atsou Atcha de la CSET, était invité par Gilbert Bawara à la discussion. Au sortir des échanges, plusieurs questions ont trouvé des solutions, reste le statut particulier des enseignants.
Les échanges ont porté sur les affectations punitives, l’intégration des enseignants auxiliaires, les cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de la Caisse des Retraités du Togo (CRT) et le statut particulier des enseignants.
Cette invite des ministres de l’Enseignement primaire et secondaire et de la Fonction publique est en fait prévue par le groupe, puisqu’il est dit au départ que c’est possible d’inviter toute personne ressource ou acteurs qui n’est pas membre du groupe, mais qui peut apporter une contribution à la résolution des problèmes. Ces acteurs peuvent s’inviter ou être invité. Hier c’était sous l’initiative de Gilbert Bawara et ses collègues. « Etant entendu que nous sommes en train de débattre sur le statut particulier qui est une question assez complexe, nous avons jugé utile d’inviter nos amis de la CSET », a-t-il expliqué.
Lors des échanges, un briefing des travaux a été fait à Atsou Atcha et ses collègues qui ont pris le train en marche. « la séance a permis une clarification des travaux. Nous sommes aujourd’hui au même niveau de discussion. A partir de la semaine prochaine, nous allons accélérer pour pouvoir conclure sur le premier point qui concerne les revendications », a laissé entendre Atsou Atcha.
Concernant le statut des enseignants dont le débat était ouvert depuis 2011 et supplanté par l’adoption du statut général de la fonction publique en 2013, il s’avère que le document soit revisité.
« Le directeur financier était là et a rassuré que les cas de nos amis à la base qui n’ont pas eu d’effets financiers sur leurs comptes seraient dus à des engagements contractés par eux. Pour des cas avérés, un dossier est là pour accélérer les démarches », explique Atchou Atcha.
Et d’ajouter : « Concernant la CNSS et la CRT, le travail n’étant pas peaufiné avant notre convocation, il est dit que le point sera éclairci et on pourra toucher du doigt ce que nous appelons le concret. Pour les affectations punitives, on a écouté le ministre et des dispositions sont prises pour qu’une fois les enseignants puissent être respectés dans leur profession. Il ne permettra à un DRE ou aux inspecteurs, d’affecter un enseignant parce qu’il est en grève ou réclame ses droits ».
Le problème qui reste sur le tapis est le statut particulier des enseignants qui « prendra du temps ». « Nous disons qu’on puisse trouver ce qui peut soulager tout le monde ou soit on octroie une prime pour que nous pussions désamorcer la crise ou soit on touche directement à la prochaine séance l’aspect financier de la chose. Nous prenons acte et les jours à venir, nous allons toucher le concret et la sérénité reviendra », a promis Astou Atcha.
Magnim
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