Une délégation de six personnes conduite par le Ministre ghanéen de l’intérieur Albert Kan-Dapaah était ce mercredi à Lomé. C’était pour rencontrer les protagonistes de la crise politique togolaise. La délégation a échangé avec les responsables de l’opposition togolaise.
Ont pris part à la rencontre, Jean-Pierre Fabre, Chef de file de l’opposition, la présidente de Cap2015 Mme Brigitte Adjamagbo, Me Dodzi Apévon, Me Yawovi Agboyibo, Nicodème Habia, Antoine Folly, Ouro-Djikpa Tchatchikpi du Parti National Panafricain.
Sur la table des échanges : les voies et moyens devant aboutir à l’ouverture prochaine d’un dialogue entre parti au pouvoir et opposition togolaise.
Comme introduction, la délégation ghanéenne a proposé la participation de l’ensemble de la classe politique du Togo au dialogue. Proposition qui s’est heurté au refus catégorique de la coalition. Pour justifier sa position, la coalition des 14 partis politiques estime que la crise est née de l’affrontement de deux camps : ladite coalition et le président de la république togolaise, Faure Gnassingbé.
Poursuivant les échanges, l’opposition a exigé avant l’ouverture de tout dialogue, la libération de l’ensemble des détenus politiques, la libération des détenus dans l’affaire des incendies des marchés du Togo, la levée des contrôles judiciaires sur tous les acteurs politiques et de la société civile, la levée du siège des villes de Sokodé, Bafilo et Mango au nord du pays.
L’opposition a également souhaité un nombre restreint des personnes représentant chaque partie au dialogue en vue d’éviter du dilatoire. Sept (7) représentants de chaque partie a été la proposition faite.
La coalition a aussi proposé sur demande de la délégation ghanéenne la date du 1er décembre pour un démarrage effectif des pourparlers et a exigé qu’ils se déroulent au Togo auprès des populations afin qu’elles soient informé en temps réel.
A la sortie de la rencontre les responsables de l’opposition n’ont pour l’heure pas souhaité donné plus de détails. De son côté, le Ministre ghanéen de l’intérieur Albert Kan-Dapaah qui a dirigé les échanges a affiché un optimisme quant à l’aboutissement du dialogue.
« Nous croyons fort que le temps est maintenant propice pour démarrer le dialogue entre les deux parties », a laissé entendre le ghanéen.
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