La Conférence des Evêques du Togo s’est à nouveau tenue à Lomé et à Aného du 12 au 16 Novembre pour sa troisième session ordinaire de l’année 2018. A cette rencontre solennelle, les pasteurs de l’église catholique se sont, entre autres sujets, penchés sur la crise sociopolitique que traverse le Togo. Comme message principal, l’église invite parti au pouvoir et opposition à surpasser les egos personnels et à privilégier l’intérêt du Togo et le bien être de ses habitants.
Dans le communiqué ayant sanctionné les travaux, les évêques du Togo n’ont pas voilé leur crainte face aux récents événements que connait le Togo. Selon la CET, le pire est à craindre alors que se rapproche la date des élections législatives convoquées par le gouvernement togolais.
« Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’espoir suscité par l’implication de la CEDEAO dans la résolution de la crise qui secoue le pays depuis plus d’un an à travers la désignation des facilitateurs, cède lentement le pas à la désillusion et à la déception », écrivent les évêques togolais.
Cette situation, soutiennent les prélats, est engendré par la volonté des acteurs politiques togolais de faire passer leur intérêt avant celui du peuple. C’est pourquoi, le clergé appelle les deux parties de la crise à adopter de nouvelles attitudes pour mettre fin à la crise.
« Vos évêques prennent encore la parole pour en appeler à la conscience et à la raison des uns et des autres , à l’arrêt de tout calcul politicien et de toute violence d’où qu’ils viennent , au respect des engagements , et de la parole donnée , des libertés , des règles démocratiques , à la mise en œuvre des reformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales ,seules susceptibles de garantir des élections libres , transparentes et crédibles, gages d’une paix durable », ont invité les évêques dans leur communiqué.
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