Crise au Togo: La coalition de 14 se dit déçue de la rencontre avec la CEDEAO et prévoit de nouvelles manifestations

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Au lendemain de  la première rencontre pour la mise en place d’un comité de suivi en vue d’une mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO, la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a rencontré la presse ce mercredi à Lomé. Le regroupement de partis politiques, après avoir manifesté une déception à l’issue de cette réunion, entend renouer avec les manifestations pacifiques nationales pour se faire entendre.

Alors que la CEDEAO compte fournir des experts électoraux pour le bon déroulement des prochaines législatives, la C14 manifeste son désaccord pour la tenue de ces élections sans une recomposition de l’institution.

Pour se faire entendre, la Ca14 prévoit de prochaines manifestations sur toute l’étendue du territoire national. « Nous allons très rapidement informer les populations en vue de prochaines manifestations massives à Lomé et à l’intérieur du pays. Il s’agira de manifestations nationales. Nous ferons rapidement les formalités et les dates précises seront communiquées aux populations au début de la semaine prochaine », a déclaré Brigitte Adjamagbo Johnson.

Pour la coordonatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) actuelle est  incomplète et les travaux n’arriveront pas « à bon port ».

Pour que les travaux aboutissent, Brigitte Adjamagbo recommande que  « le train revienne à la station départ où opposition et pouvoir vont y monter ensemble pour faire aboutir les élections », allusion aux propos du ministre Gilbert Bawara qui a invité l’opposition à « prendre le train des élections en marche » à l’issue des travaux des 10 et 11 septembre.

Par ailleurs, la C14 compte garder un œil sur  le recrutement des 23 experts que la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) va recruter pour suivre le processus électoral et les réformes constitutionnelles qui seront faites.

« Nous allons avoir un droit de regard dans le processus de recrutement des experts. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas confiance en la CEDEAO », a rassuré la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA).

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