Crime crapuleux au quartier Bè : Un expert-comptable égorgé sauvagement à son domicile

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Il est né en 1963, marié légalement à
dame KolagbéAmavi et père de quatre enfants dont les âges sont compris entre 19
et 7 ans. Dans la nuit de samedi à dimanche, cet expert-comptable ayant la
nationalité française a été égorgé avec une sauvagerie peu commune à son
domicile où il vivait avec sa femme.

Selon des témoins de leur entourage, le
couple se disputait souvent pour des raisons plus intimes. Au point où il
serait arrivé à dame KolagbéAmavi de demander le divorce et d’exiger une
compensation que désormais feu MadjriGagnon aurait refusée. La veille du
meurtre, un vendredi nuit, une dispute aurait encore éclaté entre eux. Et 24
heures plus tard, alors que l’homme dormait –le couple ferait chambres à part-,
il aurait été attaqué par un groupe de personnes. Il se serait défendu –il est
maître en arts martiaux 5è Dan-, mais le nombre des meurtriers aurait eu raison
de lui. Sa gorge a été tranchée de parts en parts sous le menton, ne lui
laissant aucune chance de survie.

Sur les lieux du crime, des flaques de
sang sont visibles dans le couloir et éparpillées dans la salle d’eau, signe de
la barbarie ayant caractérisé l’acte. Les auteurs se seraient volatilisés dans
la nature et la police serait à leur recherche.

Nous avons appris que sa femme serait
dans un plâtre qu’elle n’aurait pas la veille. Les meurtriers se seraient-ils
défoulés sur elle, ou aurait-elle aussi participé à ce qu’il convient d’appeler
un crime démoniaque ? Un proche de la victime regrette le temps où, au
moment de la procédure de divorce entamée par la femme il y a deux ans, feu
Madjri Gagnonn’ait pas eu la présence d’esprit de s’éloigner de celle-ci.

Pour en savoir davantage, nous nous
sommes rendus à la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ). Le
Directeur étant absent, son Adjoint nous a reçus, mais nous a référés vers ses
supérieurs qui devront leur donner l’autorisation avant toute déclaration
publique. Ce que nous avons compris.

Où est gardée cette femme sur qui pèsent
d’énormes soupçons ? Quelle est sa responsabilité dans le meurtre de son
mari qui, à en croire des témoins, serait un homme sans
problème ? Des indiscrétions font état de ce que dame KolagbéAmavi serait
très amie à une fille de la « famille bénie » du Togo. Pourvu que
cette relation ne vienne pas empiéter sur le travail d’enquête de la police
criminelle et que les dessous de cette affaire soient démêlés par la justice.
Surtout au moment où s’ouvrent les assises devant juger des dossiers de
meurtres, de pédophilie, de trafic de drogue et autres enlèvements et
homicides.

Aux dernières nouvelles, des agents
français seraient passés relever des empreintes et autres éléments, étant donné
que M. Madjri Gagnon est citoyen français.

Abbé Faria

source : Liberté

Source : TogoActu24.com