En effet, cela fait plusieurs mois déjà que le COVID-19 a commencé sa course folle à travers la planète, semant désolation partout et impactant l’activité économique. Si le Togo, à l’instar de la quasi-totalité des pays du continent semble pour l’heure relativement épargné par le niveau du décompte macabre, les autorités publiques ont l’impérieux devoir d’anticiper le coup d’après.
Car, au sortir de cette crise sanitaire, le risque d’une crise économique est bien réel, avec son corollaire d’implosion sociale. La plupart des entreprises, pour celles qui n’ont pas simplement fermé leurs portes, tournent au ralenti.
Les chiffres d’affaires, pour la quasitotalité d’entre-elles sont en chute libre et inexistantes pour les secteurs comme l’hôtellerie, la restauration, les loisirs etc….
Plus de 90% d’entre elles recourraient au chômage technique. Autant dire que nous sommes à la veille d’importantes difficultés pour notre secteur privé, notamment pour les PMEPMI, maillon essentiel de notre économie.
Comme pour les couches les plus vulnérables de notre société, des mesures d’accompagnement et de soutien ont été annoncées à leur profit. Il importe qu’elles soient renforcées et amplifiées, autour d’un dialogue permanent public-privé. Car si les professionnels de santé sont, à juste titre, applaudis et célébrés en héros pour leur engagement à nous sortir de la crise sanitaire, celle qui suivra ne pourra être vaincue que grâce à celles qui créent les richesses et de la valeur : les entreprises.
AGBOH AHOUELETE-
Source : icilome.com