Les litiges fonciers, on ne cessera de le dire, sont sources de violences et d’homicides. Dans la préfecture de Tanjouaré, deux familles l’ont appris à leurs dépens. Dans cette affaire, l’une des deux familles est devenue victime en perdant un de ses membres. L’affaire a été portée devant la Cour d’assise.
Les faits se passent en 2010 dans la préfecture de Tanjouaré. Sept individus de deux collectivités se disputant une propriété, ont fini par se retrouver au tribunal de Mango. Le verdict ordonna que la propriété soit partagée entre les deux parties. Les accusés, jugeant impartial la décision du tribunal de Mango, font rappel à la cour d’Assise de Kara.
A attendant l’arrêt de fond de la Cour d’appel de Kara, le président du tribunal de Mango aurait pris un acte qui autorise l’exploitation de la portion du domaine qui revenait à l’une des parties. Surpris de voir leur protagoniste sur le terrain, les accusés s’y sont opposés. Après une bagarre, ils se sont invités devant le chef canton de Plégou.
Au lendemain de la décision du chef canton, ils se rencontrent sur le domaine et se s’affrontent violemment. Bilan, un mort et de nombreux blessés. Les contestataires ont été traduits devant la Cour d’Assises de Kara pour répondre des faits d’homicide et de violence volontaire.
Selon l’avocat de la défense, Me Kéléouani l’agression venait plutôt de la partie civile et non de ses clients. « Les lieux litigieux se trouvaient au domicile pratiquement de mes clients. La partie civile a parcouru 20 km pour venir sur les lieux litigieux », a indiqué l’avocat.
Une plaidoirie qui n’a pas empêché la Cour de condamner les prévenus à des peines allant d’un à cinq ans d’emprisonnement.
M E
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