De la revanche, c’est ce que les Eperviers du Togo auront à tenter à prendre ce lundi 16 janvier 2017 face à leurs adversaires, les Eléphants de la Côte d’Ivoire.
Si on peut déjà parler de retrouvailles entre deux sélections nationales qui se sont déjà rencontrées à ce stade de la compétition en 2013, avec la victoire (2-1) pour les Ivoiriens, il est à noter que beaucoup d’eau ont coulé sous le pont en quatre ans et que les deux sélections n’aligneront pas forcément ce soir les mêmes effectifs. Mieux encore, les coaches ne seront pas les mêmes.
Arrivés à Bitam, leur base dans le groupe C, depuis vendredi dernier pour prendre part à la CAN Total Gabon 2017, les Togolais qui ont donc une revanche à prendre semblent être gonflés à bloc.
A 24 heures du match hier dimanche, au terme de leur dernière séance d’entrainement, Sheyi Adebayor, le capitaine des Eperviers, indiquait clairement et très confiant que « 2017 c’est autre chose. Nous rencontrons une équipe de la Côte d’Ivoire très solide et jeune. Mais nous avons aussi une équipe très jeune et dont plus de la moitié a déjà fait une CAN. Nous n’avons pas peur d’eux, nous voulons faire quelque chose de bien parce qu’on est motivé et gonflé à bloc ».
Une déclaration entièrement partagée par le technicien français des Eperviers, Claude Le Roy (il est sa 9ème CAN). « On sait qu’on va être confronté à un très fort demain mais on sait préparer. On va essayer d’étonner et de décoder un tout petit notre organisation par rapport à tout ce que l’on attend. La Côte d’Ivoire est invaincue depuis 2015 et vient de faire un gros match contre le Maroc et la France. Elle n’a pas arrêté d’accumuler les performances. Ils sont bons ; à nous d’essayer d’imposer le contraire », analyse le plus expérimenté des techniciens qui arrivent à cette phase finale de CAN. Et pour y arriver, le travail physique, technique et tactique effectué ces derniers jours par les Eperviers pourrait de l’avis du coach être d’un apport capital. « Maintenant, il va falloir qu’on soit tous prêts à être en déplacement de fonction, à faire des efforts énormes, des récupérations collectives. Dans cette équipe de Côte d’Ivoire, il y a du talent, de la rigueur, de la puissance, de vélocité et de la qualité technique partout. Si on se contente de dire cela, on va les attendre, on ne va pas jouer et on va perdre. Si on veut jouer tous derrière aussi, on va perdre. Par contre, si on essaie de leur poser des problèmes devant et d’être conquérants, on prendra du plaisir à jouer. On ne va pas faire un match à attendre, on va mettre du rythme », déclare-t-il. En tout cas, Michel Dussuyer et ses Eléphants, tout comme les autres pensionnaires du groupe C, la RD Congo et le Maroc, sont donc avertis.
Les Eperviers, derniers qualifiés de cette CAN 2017, ne sont pas venus au pays d’Ali Bongo en victimes résignées.
G.K
Togosite.com