L’assemblée générale du Réseau des institutions nationales de lutte contre la corruption en Afrique de l’ouest (RINLCAO) se déroule actuellement à Lomé.
Le RINLCAO a été créé par les 15 Etats membres de la Cédéao et réunit leurs organismes étatiques de prévention et de lutte contre la corruption.
Pour Moumouni Guindo, le président par intérim du RINLCAO et à la tête de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite du Mali, ‘Le Togo n’est ni le meilleur élève, ni le plus mauvais’.
Republicoftogo.com : Le Togo en fait-il assez pour combattre la corruption ?
Moumouni Guindo : Je dirai simplement que le Togo, et l’ensemble des pays de l’Afrique de l’ouest, font de leur mieux, mais doivent certainement en faire davantage.
Republicoftogo.com : Pas évident pourtant d’y mettre fin
Moumouni Guindo : La situation est grave. La corruption affecte l’équilibre social, paupérise les peuples et pousse certains à la violence.
Notre Réseau a encore du pain sur la planche. Les comportements dopivent changer, les mentalités également.
Republic Of Togo